É.-U. 2005. Comédie fantaisiste de Mike Mitchell avec Michael Angarano, Kurt Russell, Danielle Panabaker. Dans une école située dans les nuages, la première année au secondaire d'un fils de superhéros qui n'a pas encore découvert ses superpouvoirs. Mélange amusant de film de «high school» et de fantaisie. Réalisation colorée au rythme soutenu. Effets spéciaux efficaces mais manquant parfois d'ampleur. Interprétation attachante.
Dans une école située dans les nuages, la première année au secondaire d'un fils de superhéros qui n'a pas encore découvert ses superpouvoirs. Mélange amusant de film de «high school» et de fantaisie. Réalisation colorée au rythme soutenu. Effets spéciaux efficaces mais manquant parfois d'ampleur. Interprétation attachante.
Un peu à la manière du récent D.E.B.S., qui mélangeait intrigue d'espionnage et film de «high school», SKY HIGH introduit, avec plus de bonheur, des éléments de «comic books» dans un contexte estudiantin très typé. Par ailleurs, si la famille de superhéros évoque irrésistiblement celle de THE INCREDIBLES et l'apprentissage des futurs justiciers celui des films de la série HARRY POTTER, cette petite comédie familiale parvient à se trouver une identité propre et emporte l'adhésion grâce à sa totale absence de prétention. Si l'intrigue en tant que telle ne déborde pas d'originalité, les péripéties qui l'alimentent réservent plusieurs moments amusants et certains assez imaginatifs. Dans les premières scènes, les effets spéciaux apparaissent peu convaincants, mais par la suite, ils s'améliorent grandement, les techniques de «morphing» donnant des résultats parfois surprenants. La réalisation de Mike Mitchell (DEUCE BIGALOW - MALE GIGOLO, SURVIVING CHRISTMAS) est très colorée et maintient un rythme trépidant. Au sein d'une distribution solide, Michael Angarano et Danielle Panabaker se révèlent fort attachants, tandis que Kurt Russell livre une performance réjouissante dans le rôle du père superhéros.
Texte : Louis-Paul Rioux