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Saints-Martyrs-des-Damnés

Can. 2005. Drame fantastique de Robin Aubert avec François Chénier, Isabelle Blais, Luc Senay. Un journaliste est dépêché avec son ami photographe dans un village perdu pour enquêter sur des disparitions mystérieuses. Intrigue alambiquée et artificielle aux ruptures de ton déstabilisantes. Grand soin apporté à l'image, au son et aux décors. Réalisation assez efficace. Interprétation un peu chargée.

13 ans + (horreur)
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Saints-Martyrs-des-Damnés (Saints-Martyrs-des-Damnés)

13 ans + (horreur) 13 ans + (horreur)

Can. 2005. Drame fantastique de Robin Aubert avec François Chénier, Isabelle Blais, Luc Senay.

Un journaliste est dépêché avec son ami photographe dans un village perdu pour enquêter sur des disparitions mystérieuses. Intrigue alambiquée et artificielle aux ruptures de ton déstabilisantes. Grand soin apporté à l'image, au son et aux décors. Réalisation assez efficace. Interprétation un peu chargée.

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Journaliste sans famille, Flavien Juste gagne sa vie avec des reportages bidons pour un journal à sensation. Son patron et père putatif l'envoie avec le photographe Armand Despas couvrir des phénomènes étranges qui se produisent dans un village de l'arrière-pays. Chemin faisant, Flavien est le seul à voir le fantôme d'une jeune mariée exsangue se dresser sur la route. Puis les deux hommes descendent à l'auberge, où vivent deux vieilles jumelles au passé obscur. Le soir même, Armand disparaît mystérieusement. Pour enquêter parmi des villageois souvent hostiles, Flavien obtient l'aide du fils trisomique de la tenancière du bar local et d'une jeune mère célibataire dont il s'éprend. Mais de troublantes découvertes attendent le journaliste.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Comédien apprécié et réalisateur de courts métrages remarqués, Robin Aubert bénéficie de moyens assez impressionnants pour son premier long, pouvant ainsi se permettre une distribution chevronnée et une direction artistique très léchée. Sur une trame apparentée à celle de la télésérie GRANDE OURSE, l'auteur signe un récit aux ruptures de ton déstabilisantes, qui obéit toutefois aux règles du genre. Malheureusement, les développements s'avèrent assez vite alambiqués et artificiels, provoquant du coup une certaine lassitude chez le spectateur. Avec un réel talent pour la mise en images, les effets-chocs et la création d'atmosphères glauques, Aubert s'en donne à coeur joie en puisant ses élans horrifiques ou oniriques à même la palette de cinéastes tels Wes Craven, David Lynch ou Emir Kusturica (cf. la scène d'amour planante). Les interprètes jouent de façon parfois chargée des personnages peu fouillés sur le plan psychologique.

Texte : Jean Beaulieu

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