SAINT-JACQUES... LA MECQUE is edited rapidly, almost hyperactively. Shot on DV, it has a slam-bang aesthetic that occasionally recalls the immediacy of the Dogma 95 films, though with a more sensible use of the tripod. The intense dialogue scenes are periodically broken up with dream sequences, which are artfully staged if a little heavy-handed in their symbolism. In fact, the humour and the drama are also played pretty broadly, occasionally venturing into corny territory. But the performances are all good, the actors fully embodying their characters.

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(...) si l'on parvient à entrer dans cette histoire plutôt sympathique et somme toute assez rigolote, on suivra sans bouder son petit plaisir un scénario sans surprise et une interprétatiion un peu lourde mais honorable - en particulier celles de Muriel Robin (...) et de Pascal Légitimus. (...) Il est vrai qu'on a connu Coline Serreau plus mordante, et qu'il n'est jamais agréable d'avoir le sentiment qu'une bonne réalisatrice se laisse aller à la facilité.

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Ce film déçoit car il semble brouillon et faible par rapport à CHAOS, LA CRISE ou ROMUALD ET JULIETTE. Les personnages sont ici trop théoriques pour convaincre. (...) Nos marcheurs sont bien vite amadoués, et ne souffrent ni de courbatures ni d'ampoules. Oh, ce n'est pas bien grave, car le film respire ainsi la gentillesse et la bonhomie, et cela convient à son message fraternel. C'est assurément un spectacle consensuel, et qui nous amène à découvrir la beauté de la Lozère, de l'Aubrac et du Sud-Ouest, malheureusement filmés en DV!

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A road movie for pedestrians, SAINT-JACQUES... LA MECQUE chronicles the comic pilgrimage by three estranged siblings to collect an inheritance from their late mother. Heartily anti-clerical at the outset, pic shows it's possible to develop faith (...) through a shared ordeal - in this case, trekking hundreds of miles to the shrine at Saint-Jacques de Compostella.

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(...) si l'on parvient à accepter ce drôle d'équilibre entre la comédie à la française, parfois un peu lourdaude, et l'univers personnel un peu siphonné, on passe un très bon moment. En compagnie en outre d'un casting étrange, qui mêle figures du petit (...) et du grand écran (...) et de jeunes comédiens pas toujours très justes mais qui confèrent une grande fraîcheur au film.

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Coline Serreau (...) a tourné son film dans les superbes décors naturels du pèlerinage. Le paysage donne de la force à ce groupe de personnages hétéroclites. (...) Mais la réalisatrice, aidée par des comédiens qui ont parfaitement compris leur rôle, sait aussi donner beaucoup de chair à des êtres plutôt bourgeois, capricieux, et dans l'ensemble, pas très heureux. À l'exception des quelques clichés puisés dans le répertoire du rire facile, cette comédie fait se succéder de jolis moments, grâce à une fine observation des caractères et une tendresse réelle pour les protagonistes.

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