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Rochester, le dernier des libertins (The Libertine)

G.-B. 2005. Drame historique de Laurence Dunmore avec Johnny Depp, Samantha Morton, John Malkovich. Vie et mort de John Wilmot, poète et libre-penseur du XVIIe siècle, dont la quête perpétuelle des plaisirs charnels a choqué la cour du roi Charles II. Récit touffu aux ellipses abruptes et incohérentes. Réalisation prétentieuse. Éclairages savants. Excellent J. Depp.

13 ans + (érotisme, langage vulgaire)
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Rochester, le dernier des libertins (The Libertine)

13 ans + (érotisme, langage vulgaire) 13 ans + (érotisme, langage vulgaire)

G.-B. 2005. Drame historique de Laurence Dunmore avec Johnny Depp, Samantha Morton, John Malkovich.

Vie et mort de John Wilmot, poète et libre-penseur du XVIIe siècle, dont la quête perpétuelle des plaisirs charnels a choqué la cour du roi Charles II. Récit touffu aux ellipses abruptes et incohérentes. Réalisation prétentieuse. Éclairages savants. Excellent J. Depp.

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En 1675, John Wilmot, comte de Rochester, occupe une place prépondérante à la cour du roi d'Angleterre Charles II. Esthète de génie, athée impertinent, libre-penseur, cet insaisissable poète et dramaturge vit dans une perpétuelle quête du plaisir. Sans toutefois être imperméable à l'amour, qu'il éprouve bientôt pour une actrice dont il s'est fait le pygmalion, avant de l'abandonner. Lorsque le roi lui commande une oeuvre originale en prévision de la visite d'un ministre français, Rochester crée une pièce sulfureuse qui suscite la colère du monarque et provoque son bannissement définitif.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce premier long métrage de Laurence Dunmore trace, hélas sans grande vigueur, le portrait d'un libre-penseur indomptable, sadien un siècle avant Sade. Avec Stephen Jeffreys, qui a adapté sa propre pièce, le cinéaste fait du personnage et de son rapport au roi le symbole du combat qui, de tous temps, a opposé l'art et le pouvoir. Or, le scénario sautille d'un enjeu à l'autre (l'amour de Wilmot pour une actrice; sa création, à la demande du roi, d'une pièce inédite; son exil et sa maladie, etc.), rendant illisible le cheminement psychologique du personnage et incohérente la progression dramatique de sa vie. Inspiré par le cinéma de Stanley Kubrick, Dunmore enchaîne à satiété les gros plans éclairés à la chandelle et les scènes d'extérieur en lumière naturelle. Résultat: un dédale obscur, un rien prétentieux, qui ne possède ni l'élégance de BARRY LYNDON, ni la force tellurique de EYES WIDE SHUT. Toutefois, Johnny Depp campe Rochester avec profondeur et panache.

Texte : Martin Bilodeau

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