É.-U. 2005. Comédie dramatique de Ken Kwapis avec Amber Tamblyn, America Ferrera, Alexis Bledel. Quatre amies qui seront séparées pendant l'été décident de se partager une paire de jeans en guise de porte-bonheur. Adaptation réussie du roman d'Ann Brashares. Illustration charmante et pudique des tourments de l'adolescence. Réalisation souple. Interprétation sympathique.
Quatre amies qui seront séparées pendant l'été décident de se partager une paire de jeans en guise de porte-bonheur. Adaptation réussie du roman d'Ann Brashares. Illustration charmante et pudique des tourments de l'adolescence. Réalisation souple. Interprétation sympathique.
Adaptation réussie du roman d'Ann Brashares, THE SISTERHOOD OF THE TRAVELING PANTS propose une stratégie narrative efficace en déployant le spectre de tous les petits drames de l'âge ingrat: première déception amoureuse, éclatement des familles, complexes physiques, etc. Célébration de l'amitié féminine en tant que rempart contre toutes les adversités, le film distille un charme évident, rehaussé par tous ces lieux paradisiaques (une île grecque et la campagne mexicaine) qui en limitent toutefois la portée réaliste. Malgré le caractère schématique de l'intrigue (le jean servant de fil conducteur d'un épisode à l'autre), le réalisateur Ken Kwapis s'amuse, par divers effets de montage, à synchroniser les gestes des quatre protagonistes, symbolisant ainsi leur solidarité malgré la distance. Conçu pour un public adolescent, et assurément féminin, le film ne pèche jamais par excès de sensualité; les cadrages, voire certaines ellipses brutales, dénotent une pudeur excessive. Physiquement différentes mais parfaitement à l'unisson, les quatre interprètes donnent à cette histoire un caractère pétillant et sympathique.
Texte : André Lavoie