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Pretty Persuasion

É.-U. 2005. Comédie dramatique de Marcos Siega avec Evan Rachel Wood, Ron Livingston, James Woods. Trois adolescentes fréquentant une école secondaire privée de Beverly Hills accusent injustement un professeur de harcèlement sexuel. Vision cynique et souvent caricaturale. Galerie de personnages plutôt antipathiques. Réalisation soignée mais superficielle. Interprètes ne manquant pas d'aplomb.

13 ans + (langage vulgaire)
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Pretty Persuasion (Pretty Persuasion)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 2005. Comédie dramatique de Marcos Siega avec Evan Rachel Wood, Ron Livingston, James Woods.

Trois adolescentes fréquentant une école secondaire privée de Beverly Hills accusent injustement un professeur de harcèlement sexuel. Vision cynique et souvent caricaturale. Galerie de personnages plutôt antipathiques. Réalisation soignée mais superficielle. Interprètes ne manquant pas d'aplomb.

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Usant de ses charmes pour obtenir ce qu'elle veut, l'adolescente de 15 ans Kimberly Joyce fait la pluie et le beau temps dans son école secondaire privée de Beverly Hills. Elle adore son père, un riche industriel vulgaire et raciste, mais elle méprise ouvertement la troisième épouse de ce dernier, qui est beaucoup plus jeune que lui. Prenant en grippe son professeur d'art dramatique Percy Anderson, Kimberly convainc ses amies, l'écervelée Brittany et l'immigrante arabe Randa, de prétendre que l'enseignant les a toutes trois agressées sexuellement. Cette dénonciation provoque un scandale dans la communauté, alimenté par l'ambitieuse journaliste de télé Emily Klein. S'ensuit un procès fertile en surprises de toutes sortes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce film s'inscrit dans la tradition des comédies qui dépeignent de façon mordante les moeurs de la gent étudiante féminine des «high school» américains (ELECTION, JAWBREAKER, MEAN GIRLS, HEATHERS, etc.). Marcus Siega (UNDERCLASSMAN) ne fait pas dans la dentelle, déployant une galerie de personnages plutôt antipathiques, tout en s'ingéniant à décrire leur milieu social huppé avec le maximum de cynisme et un penchant pour la caricature. Au passage, Siega égratigne la dérive sensationnaliste de certains médias et le racisme dans la société américaine, mais sans faire preuve de plus de finesse. Bien qu'elle soit construite avec une certaine habileté, l'intrigue piétine et manque de rythme vers la fin, au moment où le ton vire pesamment au drame. La réalisation ne manque pas de vernis mais demeure superficielle. Par contre, les interprètes font preuve d'aplomb, en particulier Evan Rachel Wood, qui mérite de meilleurs rôles.

Texte : Martin Girard

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