Go to main content
4

Petit Pow! Pow! Noël

Can. 2005. Film d'essai de Robert Morin avec Robert Morin, André Morin. La veille de Noël, dans un centre hospitalier, un cinéaste entreprend de régler pour de bon ses comptes avec son père handicapé et autiste. Récit d'une extrême dureté, s'ingéniant à brouiller la frontière entre réalité et fiction. Touches d'humour. Dénouement touchant. Réalisation minimaliste, entièrement en caméra subjective. Jeu à la fois naturel et cabotin de R. Morin.

13 ans +
4

Petit Pow! Pow! Noël (Petit Pow! Pow! Noël)

13 ans + 13 ans +

Can. 2005. Film d'essai de Robert Morin avec Robert Morin, André Morin.

La veille de Noël, dans un centre hospitalier, un cinéaste entreprend de régler pour de bon ses comptes avec son père handicapé et autiste. Récit d'une extrême dureté, s'ingéniant à brouiller la frontière entre réalité et fiction. Touches d'humour. Dénouement touchant. Réalisation minimaliste, entièrement en caméra subjective. Jeu à la fois naturel et cabotin de R. Morin.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Atopia
Producteurs :
La nuit du 24 décembre, le cinéaste Robert Morin surgit dans le centre hospitalier de soins de longue durée où réside son père André. Armé d'une caméra vidéo et d'une seringue hypodermique remplie d'eau de javel, l'intrus a la ferme intention de régler pour de bon ses comptes avec son géniteur, devenu handicapé et autiste à la suite d'un accident de train il y a plus de vingt ans. Martyrisant le malade en l'ébouillantant sous la douche, s'amusant à l'humilier en le filmant lors de son changement de couches par les préposés aux bénéficiaires, le réalisateur déverse sa rage sur cet homme fermé qui n'a jamais su communiquer avec lui.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sans doute le projet le plus personnel de Robert Morin, PETIT POW! POW! NOËL se présente comme un dur exercice de psychothérapie familiale donnant toutefois lieu à une bienfaisante catharsis. Mais fidèle à son habitude, Morin s'ingénie à brouiller la frontière entre réalité et fiction. Ce qui rend plus tolérables les choquantes séquences de maltraitance du vieillard sans défense et les diatribes rageuses de son fils. Pourtant, plusieurs éléments autobiographiques confèrent au film une note de sincérité touchante, tandis que quelques touches d'humour viennent alléger l'ambiance. Reprenant le style minimaliste de YES SIR! MADAME..., dont un tournage entièrement en caméra subjective, la réalisation bénéficie d'une direction artistique astucieuse, plusieurs objets dans la chambre du malade évoquant à point nommé un souvenir douloureux ou attendri. Entouré de son père complice, de vrais préposés et d'amis, Morin livre un jeu tour à tour naturel et cabotin.

Texte : Louis-Paul Rioux

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3