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Nuit noire, 17 octobre 1961

Fr. 2005. Drame historique de Alain Tasma avec Clotilde Courau, Jean-Michel Portal, Ouassini Embarek. Chronique des événements ayant mené à la manifestation pacifique de vingt mille Algériens dans les rues de Paris, à laquelle la police a répondu en ouvrant le feu. Brillant et poignant téléfilm évoquant un épisode méconnu de l'histoire de la France. Vaste mosaïque de points de vue. Réalisation nerveuse. Montage elliptique et fluide. Excellents interprètes. (sortie en salle: 1 septembre 2006)

13 ans + (violence)
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Nuit noire, 17 octobre 1961 (Nuit noire, 17 octobre 1961)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

Fr. 2005. Drame historique de Alain Tasma avec Clotilde Courau, Jean-Michel Portal, Ouassini Embarek.

Chronique des événements ayant mené à la manifestation pacifique de vingt mille Algériens dans les rues de Paris, à laquelle la police a répondu en ouvrant le feu. Brillant et poignant téléfilm évoquant un épisode méconnu de l'histoire de la France. Vaste mosaïque de points de vue. Réalisation nerveuse. Montage elliptique et fluide. Excellents interprètes. (sortie en salle: 1 septembre 2006)

Genre :
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Réalisation :
Paris, octobre 1961. Tandis que gronde au loin la guerre d'Algérie, à Paris, les tensions entre Français de souche et immigrants algériens atteignent des sommets. Des membres du Front de libération nationale (FLN) abattent des policiers en pleine rue. Dans les rangs de ces derniers, la colère monte, provoquant des abus graves contre d'innocents maghrébins. Les destins d'un étudiant algérien, d'un gendarme désabusé, d'une journaliste mondaine, d'un dirigeant de la cellule FLN de Nanterre et d'une poignée d'autres personnages se croisent et s'emmêlent au soir du 17 octobre, alors que vingt mille Algériens en colère défilent pacifiquement dans les rues de la Ville Lumière. Armés jusqu'aux dents, les policiers reçoivent de leur préfet Maurice Papon l'ordre d'ouvrir le feu.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Alain Tasma a relevé un pari risqué: reconstituer une page controversée de l'histoire franco-algérienne récente, sans égarer ceux qui ne la connaissent pas ni ennuyer ceux qui la connaissent. De fait, cette chronique captivante et généreuse se veut le faisceau d'une multitude d'expériences et de points de vue. Sans démagogie, sans non plus stopper le récit par des discours militants (ceux-ci coulent naturellement de la bouche des personnages en action), le récit bien construit avance tambour battant jusqu'à son dénouement fatidique, reconstitué avec une puissance dramatique qui compense la relative économie de la production. Armé d'une caméra à l'épaule nerveuse, qui communique l'urgence et la clandestinité, Tasma signe une mise en scène fluide et, dans le contexte d'un film produit en premier lieu pour la télévision, étonnamment gracieuse. Parti pris naturaliste aidant, les interprètes, des moins connus aux plus célèbres, se sont mis avec générosité et une certaine abnégation au service du sujet. Tous sont excellents.

Texte : Martin Bilodeau

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