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Niagara Motel

Can. 2005. Comédie dramatique de Gary Yates avec Anna Friel, Caroline Dhavernas, Craig Ferguson. Les destins de divers individus se croisent dans un motel défraîchi de Niagara Falls. Film choral divertissant mais inégal, d'après trois pièces de George F. Walker. Mélange bancal de drame intense, de comédie noire et d'éléments sordides. Réalisation assez vivante. Montage parfois abrupt. Interprétation satisfaisante.

13 ans +
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Niagara Motel (Niagara Motel)

13 ans + 13 ans +

Can. 2005. Comédie dramatique de Gary Yates avec Anna Friel, Caroline Dhavernas, Craig Ferguson.

Les destins de divers individus se croisent dans un motel défraîchi de Niagara Falls. Film choral divertissant mais inégal, d'après trois pièces de George F. Walker. Mélange bancal de drame intense, de comédie noire et d'éléments sordides. Réalisation assez vivante. Montage parfois abrupt. Interprétation satisfaisante.

Les destins de divers individus se croisent dans un motel défraîchi de Niagara Falls. Parmi eux, on retrouve une ex-toxicomane et son mari récemment sorti de prison, qui cherchent désespérément à récupérer la garde de leur bébé; un cadre au chômage qui vient passer une entrevue d'embauche cruciale, pendant que sa femme, à court d'argent, songe à se prostituer en suivant l'exemple d'une voisine de chambre; une jeune serveuse enceinte qui se laisse convaincre par un client régulier de tourner un bout d'essai pour un film érotique, au grand dam de sa patronne et d'un vendeur qui la courtise maladroitement; enfin, un concierge alcoolique marqué par une tragédie, qui intervient à divers degrés dans les histoires de chacun.

L’AVIS DE MEDIAFILM

NIAGARA MOTEL s'avère de beaucoup supérieur au désastreux RATS & RABBITS, également tiré d'une pièce de George F. Walker. Cela dit, tout est loin d'être parfait dans cette adaptation de trois pièces du dramaturge canadien, réalisée par son compatriote Gary Yates (SEVEN TIMES LUCKY). À commencer par le scénario, mélange inégal de drame intense, de comédie noire et d'éléments sordides, aux développements parfois forcés. D'autre part, si la mise en scène possède le dynamisme requis, le montage s'avère parfois abrupt. En outre, le choix de recréer sur des plateaux manitobains l'univers kitsch de Niagara Falls dépossède partiellement le film de son authenticité. Heureusement, l'interprétation est satisfaisante, avec une mention pour le jeu à fleur de peau de la touchante Anna Friel. La Québécoise Caroline Dhavernas est également convaincante, mais étonnamment, ses répliques sonnent faux lorsqu'elle s'exprime en français.

Texte : Louis-Paul Rioux

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