É.-U. 2005. Documentaire de Dana Adam Shapiro, Henry Alex Rubin . Des joueurs de rugby en chaise roulante s'entraînent en vue des Jeux Olympiques d'Athènes. Incursion percutante dans l'univers des athlètes handicapés. Ensemble dénué de pathos. Montage et trame sonore énergiques. Protagonistes impétueux et attachants.
Des joueurs de rugby en chaise roulante s'entraînent en vue des Jeux Olympiques d'Athènes. Incursion percutante dans l'univers des athlètes handicapés. Ensemble dénué de pathos. Montage et trame sonore énergiques. Protagonistes impétueux et attachants.
Autrefois appelé «murderball», le rugby est sans doute l?un des sports les plus violents qui soient et, de la même manière, le documentaire MURDERBALL, inspiré d?un article de Dana Adam Shapiro, s?avère particulièrement énergique. Forte d?un montage et d?une trame sonore en parfaite symbiose avec le sujet, cette incursion percutante dans l?univers des athlètes handicapés défonce tous les clichés véhiculés sur ces derniers. De fait, ces joueurs de rugby, qui ne se plaignent jamais de leur sort, sont bel et bien des athlètes accomplis qui ont la rage de vaincre; bien malheureux celui qui serait tenté de les prendre en pitié. Aussi, bien que Shapiro et Henry Alex Rubin s?attardent à raconter le destin de ces hommes cloués sur une chaise roulante, l?ensemble se révèle dénué de pathos. D?une part, les protagonistes, aussi impétueux qu?attachants, ne se gênent pas pour faire éclater certains tabous, notamment en ce qui concerne leur sexualité. D?autre part, la compétition entre les équipes est si tangible et féroce que MURDERBALL a tôt fait de devenir un suspense aussi haletant qu?un véritable match de rugby.
Texte : Manon Dumais
Par : Guy Pinard, Shefford
Juste pour souligner que dans l'avis de Mediafilm, le point d'interrogation remplace systématiquement l'apostrophe.
J'attribue à ce film la Cote