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Merci de fumer (Thank You for Smoking)

É.-U. 2005. Comédie satirique de Jason Reitman avec Aaron Eckhart, Cameron Bright, Katie Holmes. Les tribulations professionnelles et personnelles d'un lobbyiste redoutable et charmeur à la solde des multinationales du tabac. Prémisse audacieuse et séduisante. Scénario éparpillé, aux développements courts. Mise en scène spontanée et frontale. Jeu crédible et énergique d'A. Eckhart.

13 ans +
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Merci de fumer (Thank You for Smoking)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2005. Comédie satirique de Jason Reitman avec Aaron Eckhart, Cameron Bright, Katie Holmes.

Les tribulations professionnelles et personnelles d'un lobbyiste redoutable et charmeur à la solde des multinationales du tabac. Prémisse audacieuse et séduisante. Scénario éparpillé, aux développements courts. Mise en scène spontanée et frontale. Jeu crédible et énergique d'A. Eckhart.

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D'après le roman de Christopher Buckley
Qu'il soit devant les caméras de télévision ou les élèves de la classe de son fils, le discours de Nick Naylor, lobbyiste à la solde des multinationales du tabac, est invariable: ne cédez à personne le droit de dicter vos actes et vos pensées. Ce discours lui a valu le respect de ses employeurs, de ses amis et de son fils, mais aussi les foudres de son ex-épouse et des militants anti-tabac. La Providence sourit à ces derniers lorsqu'à son retour de Hollywood, où il était allé négocier la possibilité de réhabiliter la cigarette au cinéma, Nick fait l'objet d'un article dévastateur, qui met sa carrière en jeu et ses clients dans l'embarras.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Tiré du roman de Christopher Buckley, ce premier long métrage du fils du Canadien Ivan Reitman (GHOSTBUSTERS) séduit d'emblée par son culot, lequel consiste à prendre la rectitude politique à rebrousse-poil. Car si son infâme héros défend les intérêts immoraux des compagnies de tabac, son argumentation s'avère juste, droite, voire constitutionnelle. D'où le délicieux malaise, que Reitman exploite, d'abord vigoureusement, puis mollement, à mesure que le scénario s'éparpille et que la source satirique se tarit. La mise en scène spontanée, frontale et sans artifices, met en évidence le caractère dissident et provocant du discours, préservant jusqu'au bout un charme qui, faute de développements costauds, menaçait de se rompre. À mi-chemin entre le Robert Redford séduisant de THE CANDIDATE et le Jeremy Irons venimeux de REVERSAL OF FORTUNE, Aaron Eckhart compose un anti-héros crédible et énergique.

Texte : Martin Bilodeau

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