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Lucid

Can. 2005. Drame de Sean Garrity avec Jonas Chernick, Callum Keith Rennie, Michelle Nolden. À Winnipeg, un psychologue insomniaque entame une thérapie de groupe avec trois patients souffrant de chocs post-traumatiques. Récit insolite reposant sur une révélation finale surprenante mais pas totalement satisfaisante. Climat inquiétant de rêve éveillé. Réalisation dynamique et soignée. Interprètes solides mais peu attachants.

13 ans +
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Lucid (Lucid)

13 ans + 13 ans +

Can. 2005. Drame de Sean Garrity avec Jonas Chernick, Callum Keith Rennie, Michelle Nolden.

À Winnipeg, un psychologue insomniaque entame une thérapie de groupe avec trois patients souffrant de chocs post-traumatiques. Récit insolite reposant sur une révélation finale surprenante mais pas totalement satisfaisante. Climat inquiétant de rêve éveillé. Réalisation dynamique et soignée. Interprètes solides mais peu attachants.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Métropole Films Distribution
Psychologue à Winnipeg, Joel est insomniaque depuis le départ de son épouse, qui l'avait surpris avec une autre femme. Tout en essayant de se rapprocher de sa fillette, et en faisant fi de son patron qui menace de le muter dans une autre ville, Joel entame une thérapie de groupe avec trois patients souffrant de chocs post-traumatiques: le violent Victor, qui voit des conspirations partout, la timide Chandra, qui prend soin de sa soeur tombée dans le coma à la suite d'un accident de voiture et la rebelle Sophie, dépendante aux médicaments et suicidaire. Peu à peu, les hallucinations et les comportements irrationnels de ces derniers en viennent à contaminer le thérapeute, qui à son tour perd contact avec la réalité.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À l'instar de plusieurs productions récentes, dont SECRET WINDOW, THE SIXTH SENSE et FIGHT CLUB, les multiples éléments insolites qui émaillent le récit de LUCID trouvent leur explication dans une révélation finale visant à bouleverser le spectateur. Sauf que dans le cas présent, ce coup de théâtre a des airs de déjà-vu et, rétrospectivement, met en évidence les failles du scénario. Surtout en ce qui a trait aux séquences entre le protagoniste et sa petite fille qui, jusqu'à la fin, n'apparaissent pas satisfaisantes sur le plan narratif. Si le réalisateur manitobain Sean Garrity (INERTIA) s'y entend pour créer un climat inquiétant de rêve éveillé ainsi que des compositions visuelles soignées, en revanche, il échoue à conférer une réelle émotion à son film. Et bien que les interprètes livrent tous un jeu solide, ils ne parviennent pas à rendre attachants des personnages qui demeurent trop schématiques.

Texte : Louis-Paul Rioux

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