Aust. 2005. Drame de moeurs de Rowan Woods avec Cate Blanchett, Hugo Weaving, Dustin Nguyen. Désireuse de se lancer en affaires, une ex-toxicomane dont les proches s'adonnent à toutes sortes d'activités illicites se bute à l'incompréhension de la banque. Scénario d'une grande densité narrative. Mise en scène racée. Ambiances quasi irréelles contrastant avec le réalisme sordide des situations. Manque d'intensité dramatique. Interprétation sentie.
Désireuse de se lancer en affaires, une ex-toxicomane dont les proches s'adonnent à toutes sortes d'activités illicites se bute à l'incompréhension de la banque. Scénario d'une grande densité narrative. Mise en scène racée. Ambiances quasi irréelles contrastant avec le réalisme sordide des situations. Manque d'intensité dramatique. Interprétation sentie.
D'une grande densité narrative, le scénario de LITTLE FISH dévoile de façon lente et graduelle l'identité des divers personnages et la nature de leurs interrelations. En filigrane, il révèle également des aspects méconnus de la société australienne, dont l'influence des communautés asiatiques. Cela dit, malgré l'indéniable qualité de l'écriture, l'ensemble ne possède pas toujours la force dramatique souhaitée. Pourtant, la mise en scène racée de Rowan Woods (THE BOYS) crée une ambiance prenante, quasi irréelle, qui contraste avec le réalisme souvent sordide des situations. Au demeurant, le leitmotiv symbolique de la natation et de l'eau est illustré avec un grand sens poétique. Toujours aussi vibrante, la talentueuse Cate Blanchett est entourée de solides interprètes, dont Hugo Weaving en junkie d'une déchirante vulnérabilité.
Texte : Louis-Paul Rioux