Lie with Me

Name: Lie with Me
Director: Clement Virgo
Genre: Drame de moeurs

Can. 2005. Drame de moeurs de Clement Virgo avec Lauren Lee Smith, Eric Balfour, Don Francks. Une jeune femme avide d'expériences purement sexuelles voit son existence bouleversée par sa rencontre avec un homme dont elle tombe amoureuse. Récit poussif au ton faussement poétique. Descriptions érotiques d'une grande franchise. Traitement prétentieux. Jeu intense et sans pudeur des deux interprètes.

Lie with Me (Lie with Me)

16 ans + (érotisme)

Can. 2005. Drame de moeurs de Clement Virgo avec Lauren Lee Smith, Eric Balfour, Don Francks.

Une jeune femme avide d'expériences purement sexuelles voit son existence bouleversée par sa rencontre avec un homme dont elle tombe amoureuse. Récit poussif au ton faussement poétique. Descriptions érotiques d'une grande franchise. Traitement prétentieux. Jeu intense et sans pudeur des deux interprètes.

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Genre :

Drame de moeurs

Année :

2005

Réalisation :

Clement Virgo

Pays :

Canada

Distributeur :

Équinoxe Films

Interprètes :

Lauren Lee Smith
Eric Balfour
Don Francks

Lors d'une soirée, Leila, une jeune Torontoise avide d'aventures sexuelles, croise David, un homme séduisant pour qui elle éprouve une attirance immédiate. Plus tard dans la nuit, David et sa copine observent Leila, qui se sait épiée, dans ses ébats avec un inconnu. Quelques jours plus tard, David retrouve Leila. Après un premier échange érotique dans un parc, il l'invite chez elle. Très rapidement, ils multiplient les rencontres mais Leila est troublée d'éprouver un véritable amour à son égard; David s'étonne aussi de ressentir la même chose. Tandis que Leila assiste, impuissante, au divorce de ses parents, David, dont le père handicapé habitait sous son toit, le découvre mort dans son sommeil. Au terme d'une querelle, ils se séparent brutalement mais regrettent aussitôt leur décision.

L’AVIS DE MEDIAFILM

LIE WITH ME s'inscrit dans un courant à la mode de révisionnisme pornographique dominé entre autres par Larry Clark (KEN PARK) et Catherine Breillat (ANATOMIE DE L'ENFER). Dans une volonté manifeste de provoquer, Clement Virgo, qui adapte ici le roman de son épouse Tamara Faith Berger, multiplie les scènes érotiques, filmées de façon franche et explicite. Mais cette audace ne suffit pas à donner à ce drame une réelle pertinence. Celui-ci se révèle, au contraire, embourbé dans une narration au ton prétentieux. De fait, les confidences de l'héroïne, communiquées en voix-off, relèvent de la poésie de collégienne. Bien que quelques incidents apportent une dimension plus symbolique au désarroi des deux protagonistes, incapables de communiquer autrement que par la sexualité, ce «Dernier Tango à Toronto» apparaît le plus souvent vain et chancelant. Il faut par contre saluer l'intensité d'Eric Balfour et Lauren Lee Smith, qui s'abandonnent ici sans pudeur.

Texte : André Lavoie

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