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Les Tiens, les miens et les nôtres (Yours, Mine & Ours)

É.-U. 2005. Comédie de Raja Gosnell avec Dennis Quaid, Rene Russo, Sean Faris. Les difficultés rencontrées par un amiral veuf et père de huit enfants, qui épouse une designer veuve et mère de dix enfants. Remake convenu et prévisible d'un film de 1968. Romance plutôt attendrissante plombée par des gags d'un slapstick éculé. Réalisation alerte. Interprétation enjouée.

Général
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Les Tiens, les miens et les nôtres (Yours, Mine & Ours)

Général Général

É.-U. 2005. Comédie de Raja Gosnell avec Dennis Quaid, Rene Russo, Sean Faris.

Les difficultés rencontrées par un amiral veuf et père de huit enfants, qui épouse une designer veuve et mère de dix enfants. Remake convenu et prévisible d'un film de 1968. Romance plutôt attendrissante plombée par des gags d'un slapstick éculé. Réalisation alerte. Interprétation enjouée.

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Devenu veuf, l'amiral Frank Beardsley doit s'occuper seul de ses huit enfants. Pour venir à bout de cette tâche, il impose à ses rejetons une discipline stricte. Un jour, il tombe sur une ancienne flamme de jeunesse, la designer Helen North, veuve elle aussi et mère de dix enfants. Tous les deux se plaisent énormément et décident rapidement de se marier, sans juger bon de consulter leur progéniture. Malheureusement, cette famille recomposée ne tarde pas à vivre de sérieuses turbulences, car Helen, contrairement à son nouvel époux, préconise un type d'éducation plus permissif qui fait appel à la créativité. Incapables de bien s'entendre, les enfants Beardsley et North décident néanmoins de s'unir... pour provoquer la séparation de Frank et Helen.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Même s'il était inspiré de faits réels, YOURS MINE AND OURS de Melville Shavelson apparaissait fort extravagant à sa sortie en 1968. Le présent remake détonne tout autant à notre époque marquée par un taux de natalité en chute libre. Toutefois, il y a eu un modeste effort de modernisation dans le récit, certains des enfants de la designer bohème étant issus de l'adoption internationale, d'où une plus grande diversité ethnique très politiquement correcte pour ce divertissement éminemment familial. Pour le reste, le film se présente comme une romance attendrissante quoique très convenue et prévisible, qui se voit plombée par de nombreux gags d'un slapstick éculé et vite répétitif. Néanmoins, la réalisation est alerte et l'interprétation s'avère enjouée, bien que la plupart des rôles secondaires ne demeurent que des esquisses. Succédant à Henry Fonda et Lucille Ball, Dennis Quaid et Rene Russo livrent des performances assez attachantes.

Texte : Louis-Paul Rioux

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