H.-K. 2005. Drame épique de Tsui Hark avec Donnie Yen, Leon Lai, Charlie Young. En Chine, au milieu du XVIIe siècle, sept combattants aux sabres invincibles doivent protéger des villageois contre un chef de guerre sanguinaire. Récit chargé et décousu librement inspiré des «Sept Samouraïs». Réalisation expressive. Scènes de combats spectaculaires. Interprétation dans le ton voulu. (sortie en salle: 16 mars 2007)
En Chine, au milieu du XVIIe siècle, sept combattants aux sabres invincibles doivent protéger des villageois contre un chef de guerre sanguinaire. Récit chargé et décousu librement inspiré des «Sept Samouraïs». Réalisation expressive. Scènes de combats spectaculaires. Interprétation dans le ton voulu. (sortie en salle: 16 mars 2007)
Le récit décousu, les personnages à peine esquissés, les enjeux dramatiques incohérents, le fouillis narratif, tout dans le scénario de SEVEN SWORDS évoque le sacrifice et le compromis. Et pour cause: le film de Tsui Hark, un maître du genre (TIME AND TIDE), est tiré de la série télévisée du même nom, librement inspirée des SEPT SAMOURAÏS d'Akira Kurosawa. Cela dit, le savoir-faire du cinéaste et la force de ses images font en partie oublier ces lacunes. Ainsi, les scènes de combats, plus proches du ballet que du spectacle meurtrier, sont magnifiques et réglées au quart de tour. Visiblement inspirés par l?énergie de la mise en scène, les interprètes se prêtent avec grâce aux nombreuses contorsions qu'exigent ces spectaculaires tableaux sur fond de paysages désertiques chinois. Lesquels rappellent par moments les meilleurs westerns.
Texte : André Lavoie
Marie-Noëlle Tranchant - Le Figaro Scope
Alain Lorfèvre - La Libre Belgique
SEVEN SWORDS marque le grand retour de Tsui Hark au wu xia - le film de sabres chinois - genre qui l'avait révélé et qu'il avait redynamisé. Adapté d'un roman des années 70 (...), le point de départ du film évoque évidemment LES SEPT SAMOURAÏS d'Akira Kurosawa. Consciemment ou non, Tsui Hark semble penser au maître (...). Passé une première demi- heure endiablée et pleine de fureur, il s'attarde sur ses personnages. Parti pris que l'on pourrait qualifier d'audacieux pour un homme réputé pour ses scènes d'actions et le rythme frénétique de ses films, mais qui fait quelque peu patauger la narration, laquelle, face à la profusion d'intervenants, s'égare dans de multiples sous-intrigues. Il faudra près de deux heures avant que Tsui Hark ne retrouve ses armes pour un final voltigeant. Soucieux d'élargir le genre à un public profane (...), Tsui Hark perd quelque peu de son audace et de son inventivité légendaires. Pire: quand il introduit ses personnages de guerrières, il paraît suivre à son tour TIGRES ET DRAGONS ou LE SECRET DES POIGNARDS VOLANTS, qui lui doivent pourtant beaucoup. Reste quand même un sacré sens de l'image largement au-dessus de la moyenne et la magnificence du Mont Céleste et du désert de Gobi où le réalisateur a tourné.
Andrew Sun - The Hollywood Reporter
Derek Elley - Variety
Vincent Ostria - L'Humanité
Par : Ngoc Dong Quang Nguyen, Montreal
Petite correction: la série télévisée est basée sur le film et non vice-versa. La durée initiale du film était de 4 heures mais les distributeurs l'ont réduit à 2 heures et 30 minutes. Conséquemment, l'histoire et le développement des caratères en souffrent. Par contre, les scènes de combat spectaculaires et extremement stylisés parviennent à faire pardonner ces défauts. À noter que ce film marque le dernier rôle du fameux Liu Chia-Liang, l'homme responsable de plusieurs classiques du cinéma d'arts martiaux, tels que The 36th Chamber of Shaolin, Heroes of The East, Drunken Master II, The 8 Diagram Pole Fighter, etc.
J'attribue à ce film la Cote