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Les Sept Guerriers (Qi Jian)

H.-K. 2005. Drame épique de Tsui Hark avec Donnie Yen, Leon Lai, Charlie Young. En Chine, au milieu du XVIIe siècle, sept combattants aux sabres invincibles doivent protéger des villageois contre un chef de guerre sanguinaire. Récit chargé et décousu librement inspiré des «Sept Samouraïs». Réalisation expressive. Scènes de combats spectaculaires. Interprétation dans le ton voulu. (sortie en salle: 16 mars 2007)

13 ans +
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Les Sept Guerriers (Qi Jian)

13 ans + 13 ans +

H.-K. 2005. Drame épique de Tsui Hark avec Donnie Yen, Leon Lai, Charlie Young.

En Chine, au milieu du XVIIe siècle, sept combattants aux sabres invincibles doivent protéger des villageois contre un chef de guerre sanguinaire. Récit chargé et décousu librement inspiré des «Sept Samouraïs». Réalisation expressive. Scènes de combats spectaculaires. Interprétation dans le ton voulu. (sortie en salle: 16 mars 2007)

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Les Films Séville
Chine, milieu du XVIIe siècle. Le nouvel empereur de la dynastie Ming interdit la pratique des arts martiaux sur tout le territoire, sous peine de mort. Bien décidé à faire appliquer cette loi, Wind Fire, un chef militaire sanguinaire, massacre tous ceux qui résistent. Tandis que son armée avance, le vieux guerrier Fu Qing Zhu sonne l'alarme auprès des habitants d'un petit village menacé. En compagnie de deux hommes de la bourgade, il part à la rencontre de Shadow Glow, un grand maître des arts martiaux qui lui remet des sabres enchantés et lui offre le soutien de quatre de ses disciples. Les sept combattants reviennent ensuite défendre le village contre l'armée de Wind Fire, à qui ils infligent une cuisante défaite.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le récit décousu, les personnages à peine esquissés, les enjeux dramatiques incohérents, le fouillis narratif, tout dans le scénario de SEVEN SWORDS évoque le sacrifice et le compromis. Et pour cause: le film de Tsui Hark, un maître du genre (TIME AND TIDE), est tiré de la série télévisée du même nom, librement inspirée des SEPT SAMOURAÏS d'Akira Kurosawa. Cela dit, le savoir-faire du cinéaste et la force de ses images font en partie oublier ces lacunes. Ainsi, les scènes de combats, plus proches du ballet que du spectacle meurtrier, sont magnifiques et réglées au quart de tour. Visiblement inspirés par l?énergie de la mise en scène, les interprètes se prêtent avec grâce aux nombreuses contorsions qu'exigent ces spectaculaires tableaux sur fond de paysages désertiques chinois. Lesquels rappellent par moments les meilleurs westerns.

Texte : André Lavoie

COMMENTAIRES

09 juin 2019, 00:24:35

Par : Ngoc Dong Quang Nguyen, Montreal

Petite correction: la série télévisée est basée sur le film et non vice-versa. La durée initiale du film était de 4 heures mais les distributeurs l'ont réduit à 2 heures et 30 minutes. Conséquemment, l'histoire et le développement des caratères en souffrent. Par contre, les scènes de combat spectaculaires et extremement stylisés parviennent à faire pardonner ces défauts. À noter que ce film marque le dernier rôle du fameux Liu Chia-Liang, l'homme responsable de plusieurs classiques du cinéma d'arts martiaux, tels que The 36th Chamber of Shaolin, Heroes of The East, Drunken Master II, The 8 Diagram Pole Fighter, etc.

J'attribue à ce film la Cote 3


Revue de presse

Le Souffle et la splendeur

Tsui Hark revient au film de sabre avec l’adaptation d’un roman d’arts martiaux paru en 1951 et très célèbre en Chine. Le scénario est assez complexe et parfois un peu confus pour des Occidentaux, mais la mise en scène, animée d’un grand souffle épique, est une splendeur.
Sept Guerriers, Les Tsui Hark

Les Sept mercenaires

SEVEN SWORDS marque le grand retour de Tsui Hark au wu xia - le film de sabres chinois - genre qui l'avait révélé et qu'il avait redynamisé. Adapté d'un roman des années 70 (...), le point de départ du film évoque évidemment LES SEPT SAMOURAÏS d'Akira Kurosawa. Consciemment ou non, Tsui Hark semble penser au maître (...). Passé une première demi- heure endiablée et pleine de fureur, il s'attarde sur ses personnages. Parti pris que l'on pourrait qualifier d'audacieux pour un homme réputé pour ses scènes d'actions et le rythme frénétique de ses films, mais qui fait quelque peu patauger la narration, laquelle, face à la profusion d'intervenants, s'égare dans de multiples sous-intrigues. Il faudra près de deux heures avant que Tsui Hark ne retrouve ses armes pour un final voltigeant. Soucieux d'élargir le genre à un public profane (...), Tsui Hark perd quelque peu de son audace et de son inventivité légendaires. Pire: quand il introduit ses personnages de guerrières, il paraît suivre à son tour TIGRES ET DRAGONS ou LE SECRET DES POIGNARDS VOLANTS, qui lui doivent pourtant beaucoup. Reste quand même un sacré sens de l'image largement au-dessus de la moyenne et la magnificence du Mont Céleste et du désert de Gobi où le réalisateur a tourné.

 

Sept Guerriers, Les Tsui Hark

A disappointing Comeback

The parade of Chinese martial arts and swords epics continues with the release of Tsui Hark's comeback venture, SEVEN SWORDS. Unfortunately, the Hong Kong director's work - so breathtaking and influential in such late-1980s classics (...) - now seems ordinary with this bloated Ching Dynasty actioner. SEVEN SWORDS (...) badly lacks the spark and flourish of past works. For pure wuxia spectacle, there is one classic fight sequence squeezing two-scaling swordmen between a narrow corridor passage. Otherwise, the movie is long and labored. Worse, it thinks it is deeper and more meaningful than it is. Genre fans might enjoy Tsui's whiplash editing, but he doesn't have Zhang Yimou's visual depth or breadth.
Sept Guerriers, Les Tsui Hark

Tsui Hark's Return to Prestige Filmmaking

A magnificent seven bands together to save villagers from annihilation in martial arts Easterner SEVEN SWORDS, a muddled, occasionally gripping but way overlong pic that marks Hong Kong helmer Tsui Hark's return to prestige filmmaking. Much-ballyhooed production opened softly in Asia (...) and doesn't look likely to impress Western viewers, who will be alienated by the movie's confused narrative, shortage of characters to root for and repetitive action. (...) Tsui has taken this realistic, grungy approach to martial arts before - in the immensely superior, much more consistent film THE BLADE (1995). SEVEN SWORDS has flashes of visual style, and some intimate moments, but doesn't build the slightest head of emotional steam. (Charlie) Young, who came out of retirement to play the tomboyish Wu, fares better than most of the cast in projecting a personality.
Sept Guerriers, Les Tsui Hark

L?Éternel retour du sabre

Au XVIIe siècle en Chine, sept supersabreurs s’escriment à défendre un village menacé par la soldatesque mandchoue. Ou la synthèse parfaite du « wu xia pian » (film de sabre chinois) par le principal artisan de la renaissance du genre, Tsui Hark. Sans consacrer au « paysagisme » de films comme TIGRE ET DRAGON, le cinéaste en retient les leçons spectaculaires en les mêlant aux influences des grands précurseurs, le Chinois King Hu et le Nippon Kurosawa (auteur d’un SEPT SAMOURAÏS à la trame assez proche). Il est néanmoins indéniable que le filmage inventif des combats, la caractérisation des personnages, distingue Tsui Hark de ses modèles. Un style disparate, mais une grande force visuelle et un souffle épique.
Sept Guerriers, Les Tsui Hark

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