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Les Parrains

Fr. 2005. Comédie policière de Frederic Forestier avec Gérard Lanvin, Jacques Villeret, Gérard Darmon. Séparés depuis 25 ans, trois cambrioleurs préparent un vol important avec le fils de leur ancien partenaire décédé en prison. Scénario farci de péripéties prévisibles. Certains rebondissements amusants. Mise en scène artificielle fourmillant d'effets parodiques. Jeu complice et complémentaire des trois vedettes.

Général
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Les Parrains (Les Parrains)

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Fr. 2005. Comédie policière de Frederic Forestier avec Gérard Lanvin, Jacques Villeret, Gérard Darmon.

Séparés depuis 25 ans, trois cambrioleurs préparent un vol important avec le fils de leur ancien partenaire décédé en prison. Scénario farci de péripéties prévisibles. Certains rebondissements amusants. Mise en scène artificielle fourmillant d'effets parodiques. Jeu complice et complémentaire des trois vedettes.

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Réalisation :
Paris, Place Vendôme. Le vol d'une bijouterie tourne mal lorsque Max se retrouve coincé dans la voûte, forçant ses complices Serge, Lucien et Henri à déguerpir à l'étranger pour échapper à la justice. Vingt-cinq ans plus tard, les trois cambrioleurs à la retraite apprennent le décès de Max en prison et, du même souffle, l'existence de son fils, Rémy, à qui il a légué, sous condition, une importante somme d'argent. Selon les dernières volontés de Max, il revient en effet aux trois lascars de juger si Rémy mérite de toucher son héritage. De trahisons en mensonges, le jeune homme découvre bientôt qu'il s'est fait rouler et décide, à son tour, de tendre un guet-apens aux trois escrocs en s'imposant auprès d'eux à l'heure où ils reprennent le collier.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour sa première réalisation en solo, Frédéric Forestier renoue, après LE BOULET, avec la comédie policière pétaradante. Parodiant d'une part les vieux succès tapageurs de Jean-Paul Belmondo, il tricote d'autre part une intrigue aussi farfelue que celle d'OCEAN'S ELEVEN. Or, son film n'affiche que la balourdise des premiers et suggère à peine le raffinement du second. Le scénario comporte néanmoins quelques rebondissements amusants et des dialogues vifs, mais à l'humour parfois appuyé. La mise en scène plutôt artificielle enchaîne les effets visuels, dont les divisions de l'écran (ou «split screen»), ainsi que quelques notes d'exotisme - dont une virée à Montréal. Le charme vieillot qui se dégage de l'ensemble repose sur le trio contrasté et complice formé de Gérard Lanvin, Gérard Darmon et le regretté Jacques Villeret, dans son tout dernier film.

Texte : André Lavoie

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