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Les États-Unis d'Albert

Samedi 04 Mai à 09:00 | Cinépop

Can. 2005. Comédie fantaisiste de André Forcier avec Éric Bruneau, Émilie Dequenne, Roy Dupuis. En 1926, un jeune acteur parti de Montréal pour tenter sa chance à Hollywood fait la connaissance d'une charmante mormone. Suite de péripéties farfelues d'un bonheur inégal. Récit un peu lâche reposant sur une galerie de personnages colorés. Mise en scène assurée, mais sage. Interprétation plutôt décalée, manquant d'unité de ton.

Général
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Les États-Unis d'Albert (Les États-Unis d'Albert)

Général Général

Can. 2005. Comédie fantaisiste de André Forcier avec Éric Bruneau, Émilie Dequenne, Roy Dupuis.

En 1926, un jeune acteur parti de Montréal pour tenter sa chance à Hollywood fait la connaissance d'une charmante mormone. Suite de péripéties farfelues d'un bonheur inégal. Récit un peu lâche reposant sur une galerie de personnages colorés. Mise en scène assurée, mais sage. Interprétation plutôt décalée, manquant d'unité de ton.

À Montréal, en 1926, l'ambitieux apprenti-comédien Albert Renaud obtient, en échange d'un langoureux baiser d'adieu à sa vénérable professeure de théâtre Jane Pickford, une lettre de recommandation de celle-ci adressée à sa célébrissime nièce Mary. L'opportuniste acteur part aussitôt pour Los Angeles, où il espère prendre la place laissée vacante par le regretté Rudolph Valentino. À bord du rapide «Silver Bullet», il conquiert le coeur de Grace Carson, une jolie mormone qui milite en faveur de la polyandrie. Mais Peter Malone, reporter de la MGM éconduit par Grace, expulse le jeune premier du train. Tentant de retrouver sa route, Albert croise dans le désert de l'Arizona l'excentrique golfeur Jack Dekker, avec qui il poursuit sa quête, tout en multipliant les rencontres impromptues.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après la parenthèse assez surprenante d'ACAPULCO GOLD, André Forcier, l'enfant terrible du cinéma québécois, a finalement pu amasser le financement nécessaire pour tourner un scénario qui s'inscrit dans le prolongement logique de LA COMTESSE DE BÂTON ROUGE et LE VENT DU WYOMING. Cependant, le réalisateur, toujours aussi fasciné par les mythes de la grande Amérique, a dû céder quant au choix de la langue (l'anglais) et des lieux de tournage (les États-Unis) initialement prévus. Avec pour résultat que tous les protagonistes, quelle que soit leur origine, parlent français, avec un mélange d'accents parfois incongru qui rappelle les films étrangers doublés au Québec. Ce qui se traduit par un manque d'unité de ton et un jeu plutôt décalé de la part des comédiens. Le récit, imprévisible mais un peu lâche, aligne une série de péripéties farfelues d'un bonheur inégal. La mise en scène, bien qu'assurée, demeure passablement sage au vu de la fantaisie et de l'imagination autour desquelles s'articule l'intrigue. Le jeune Éric Bruneau livre une prestation plus volontaire que touchante, mais il est entouré d'une distribution solide, qui réussit à camper de façon assez crédible une galerie de personnages colorés.

Texte : Jean Beaulieu

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