Go to main content
4

Le Temps qui reste

Fr. 2005. Drame de François Ozon avec Melvil Poupaud, Valeria Bruni Tedeschi, Jeanne Moreau. Atteint d'un grave cancer, un jeune photographe de mode refuse de se faire traiter et décide de vivre ses dernières semaines comme il l'entend. Portrait sans sentimentalisme d'une tragédie humaine. Ton solennel, non dénué de tendresse. Réalisation sobre et fluide. Composition convaincante de M. Poupaud. (sortie en salle: 10 novembre 2006)

16 ans +
4

Le Temps qui reste (Le Temps qui reste)

16 ans + 16 ans +

Fr. 2005. Drame de François Ozon avec Melvil Poupaud, Valeria Bruni Tedeschi, Jeanne Moreau.

Atteint d'un grave cancer, un jeune photographe de mode refuse de se faire traiter et décide de vivre ses dernières semaines comme il l'entend. Portrait sans sentimentalisme d'une tragédie humaine. Ton solennel, non dénué de tendresse. Réalisation sobre et fluide. Composition convaincante de M. Poupaud. (sortie en salle: 10 novembre 2006)

Alors que sa carrière de photographe de mode va bon train, Romain, 31 ans, apprend qu'il est atteint d'un cancer inopérable. Sachant ses chances de survie très minces, il refuse de se soumettre aux pénibles traitements médicaux. Sans rien révéler de la gravité de son état de santé à ses proches, il choisit de passer les dernières semaines de sa vie comme il l'entend. Il rompt ainsi avec son petit ami et continue de se montrer odieux avec sa soeur. Romain ne se confiera qu'à sa grand-mère. En route vers chez elle, il sympathise avec une serveuse de restoroute qui lui propose un marché très particulier.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ayant déjà abordé le thème du deuil (et son refus) dans SOUS LE SABLE, peut-être son film le plus accompli, François Ozon récidive en inscrivant cette fois son protagoniste dans la confrontation de sa propre mort. En dépit de quelques scènes convenues et d'un détour de scénario plutôt improbable, l'auteur livre, par petites touches impressionnistes, un portrait sans sentimentalisme et presque philosophique d'un mourant et de son dernier trajet, tout en évacuant les aspects cliniques et délétères de la maladie. Comme toujours chez Ozon, la réalisation se veut fort fluide, mais cette fois, sans ostentation. Égal à lui-même, Melvil Poupaud compose un condamné très convaincant et a priori antipathique, qui finit par emporter l'adhésion du spectateur. Des interprètes de choix l'escortent brillamment à chacune de ses stations, dont Jeanne Moreau, vibrante. Cependant, à l'image de son héros, le film pèche parfois par manque d'émotion.

Texte : Jean Beaulieu

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3