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La Vie avec mon père

Can. 2005. Comédie dramatique de Sébastien Rose avec Raymond Bouchard, Paul Ahmarani, David La Haye. Connaissant des problèmes de santé, un écrivain célèbre revient auprès de ses deux fils aux caractères très opposés. Scénario habile mais pas totalement abouti, offrant un heureux mélange de fantaisie, de provocation et de drame. Mise en scène vivante et parfois inventive. Distribution impeccable, dominée par un R. Bouchard au sommet de sa forme.

13 ans +
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La Vie avec mon père (La Vie avec mon père)

13 ans + 13 ans +

Can. 2005. Comédie dramatique de Sébastien Rose avec Raymond Bouchard, Paul Ahmarani, David La Haye.

Connaissant des problèmes de santé, un écrivain célèbre revient auprès de ses deux fils aux caractères très opposés. Scénario habile mais pas totalement abouti, offrant un heureux mélange de fantaisie, de provocation et de drame. Mise en scène vivante et parfois inventive. Distribution impeccable, dominée par un R. Bouchard au sommet de sa forme.

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L'écrivain québécois François Agira n'a écrit qu'un seul roman, mais qui est devenu quasi mythique. Grâce à ses droits d'auteur, il a pleinement profité des plaisirs de la vie, voyageant à travers le monde, multipliant les conquêtes féminines et se délectant des meilleurs vins. Mais au seuil de la soixantaine, le romancier connaît des problèmes d'impuissance et des ennuis financiers. Il revient alors auprès de ses deux fils, le nonchalant Paul qui, suivant la voie paternelle, travaille sur son premier roman, et le rigide Patrick, cadre supérieur dans une compagnie pharmaceutique. S'installant dans la maison familiale délabrée qu'occupent Paul et sa compagne Sylvie, François continue à faire la fête. Mais les choses prennent une tournure plus dramatique lorsqu'il se découvre atteint d'un cancer.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Prenant le contrepied de son premier film COMMENT MA MÈRE ACCOUCHA DE MOI DURANT SA MÉNOPAUSE, qui traitait de relations mère-fils sur fond de maternité, Sébastien Rose aborde maintenant les rapports père-fils sur fond de mortalité. Et ce, sans se départir de ce mélange de douce fantaisie, de provocation et de drame qui avait fait le succès de son précédent opus. Au sein d'un scénario habile mais pas totalement abouti, Rose met l'accent sur l'importance de transmettre un héritage à sa descendance, par le biais de dialogues oscillant entre sagesse philosophique et banales évidences. À plusieurs égards, le film rappelle LES INVASIONS BARBARES de Denys Arcand, évoquant les derniers moments d'un intellectuel hédoniste et irresponsable qui fait la paix avec un fils matérialiste et froid, qui le voyait comme un père indigne. À cela s'ajoute la relation de complicité avec son autre fils aux vélléités d'écrivain, qui apprendra à la dure le sens des responsabilités. Or, si le personnage du père apparaît crédible et riche en nuances, on ne peut en dire autant de ceux de ses deux rejetons, qui s'avèrent un peu trop schématiques. La mise en scène se fait parfois inventive et bénéficie d'une caméra très mobile. L'interprétation est impeccable, dominée par un Raymond Bouchard tour à tour joyeusement truculent et fort touchant.

Texte : Louis-Paul Rioux

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