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La Rumeur court (Rumour Has It)

É.-U. 2005. Comédie sentimentale de Rob Reiner avec Jennifer Aniston, Kevin Costner, Mark Ruffalo. Après avoir découvert que sa famille a inspiré l'histoire du film «The Graduate», une jeune femme cherche à en savoir plus sur ses véritables origines. Prémisse insolite exploitée de façon très inégale. Quelques répliques mordantes. Mise en scène brouillonne et nonchalante. Talent des interprètes mal exploité.

Général
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La Rumeur court (Rumour Has It)

Général Général

É.-U. 2005. Comédie sentimentale de Rob Reiner avec Jennifer Aniston, Kevin Costner, Mark Ruffalo.

Après avoir découvert que sa famille a inspiré l'histoire du film «The Graduate», une jeune femme cherche à en savoir plus sur ses véritables origines. Prémisse insolite exploitée de façon très inégale. Quelques répliques mordantes. Mise en scène brouillonne et nonchalante. Talent des interprètes mal exploité.

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En compagnie de son fiancé Jeff, Sarah Huttinger assiste au mariage de sa soeur Annie. Mais au cours de la noce, certaines remarques de sa grand-mère Katherine lui laissent entendre que cette dernière aurait inspiré le personnage de Mrs. Robinson dans le film «The Graduate». Ainsi, la défunte mère de Sarah aurait eu avant son mariage une aventure avec un jeune homme nommé Beau Burroughs, qui avait auparavant été l'amant de Katherine. Complètement déboussolée, Sarah décide de partir à la recherche de celui qui pourrait être son vrai père. Mais lorsqu'elle parvient à retrouver Beau, devenu un magnat des hautes technologies, la jeune femme tombe sous son charme et compromet du coup son projet de mariage avec Jeff.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'idée de spéculer sur les circonstances entourant la création de THE GRADUATE, tant le roman que le film qui l'a rendu populaire, est irrésistible. Y mêler l'attachante Jennifer Aniston et l'indémodable Shirley MacLaine, l'est tout autant. Or, mis à part quelques gags réussis, Rob Reiner n'arrive pas à donner un sens à cette enquête farfelue, dont il escamote le potentiel comique par une mise en scène brouillonne, qui enchaîne nonchalamment des situations prévisibles et des dialogues téléromanesques. Comment par ailleurs s'expliquer qu'une comédie romantique qui tire son inspiration d'un roman impertinent, annonciateur de la libération sexuelle, soit à ce point conventionnel sur le plan de l'intrigue et conservateur sur le plan des moeurs? La distribution, qui n'est pas à blâmer, peine pourtant à briller. De fait, l'interprétation indifférente de S. MacLaine, à qui Reiner donne à dire des répliques à l'emporte-pièce indignes de son talent, révèle dans toute sa mesure l'échec du film.

Texte : Martin Bilodeau

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