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La Neuvaine

Can. 2005. Drame psychologique de Bernard Émond avec Élise Guilbault, Patrick Drolet, Denise Gagnon. À Sainte-Anne-de-Beaupré, une urgentologue suicidaire est sauvée par un jeune homme qui fait une neuvaine pour obtenir la guérison de sa grand-mère mourante. Réflexion prenante sur le sens de la foi chrétienne dans la société contemporaine. Style d'une grande sobriété. Réalisation très rigoureuse. Jeu retenu et touchant d'É. Guilbault.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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La Neuvaine (La Neuvaine)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Can. 2005. Drame psychologique de Bernard Émond avec Élise Guilbault, Patrick Drolet, Denise Gagnon.

À Sainte-Anne-de-Beaupré, une urgentologue suicidaire est sauvée par un jeune homme qui fait une neuvaine pour obtenir la guérison de sa grand-mère mourante. Réflexion prenante sur le sens de la foi chrétienne dans la société contemporaine. Style d'une grande sobriété. Réalisation très rigoureuse. Jeu retenu et touchant d'É. Guilbault.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
K-Films Amérique
Producteurs :
Récompenses
Traumatisée par un événement tragique dont elle se croit la seule responsable, l'urgentologue Jeanne quitte sa demeure montréalaise sans prévenir son entourage et roule sans but, en proie à une grande détresse psychologique. Sur le quai de Sainte-Anne-de-Beaupré, alors qu'elle s'apprête à se jeter à l'eau, surgit François, un jeune homme taciturne qui, après l'avoir dissuadé de poser ce geste désespéré, décide de veiller sur elle. Vivant dans un petit village de Charlevoix, François fait une neuvaine à Sainte-Anne pour obtenir la guérison de sa grand-mère au seuil de la mort. Intriguée par ce rituel et par la personnalité de son protecteur, Jeanne reprend peu à peu goût à la vie. C'est alors que François lui demande de venir en aide à sa grand-mère.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec LA NEUVAINE, Bernard Émond inaugure de brillante manière une trilogie sur les vertus théologales (la foi, l'espérance et la charité). Attentif aux gens simples et aux plus démunis, l'anthropologue de formation observe les tiraillements de la société actuelle mais propose aussi une réflexion essentielle sur les valeurs qui l'anime et le sens à donner à nos souffrances. Cette thématique était présente dans ses films précédents, dont 20 h 17 RUE DARLING, mais ici l'auteur interroge, avec un courage certain, le sens de la foi chrétienne dans un monde hyper matérialiste, bien qu'il soit lui-même non croyant. Une démarche à contre-courant donc, qui s'appuie sur une mise en scène dépouillée, portée par peu de dialogues et des silences révélateurs. D'une beauté austère, le film illustre avec sobriété, à travers de nombreux plans de la nature aux teintes automnales, le désarroi des personnages ou leur éventuelle renaissance. De plus, la narration à deux voix, celle de Jeanne et d'un personnage dont l'identité n'est révélée qu'à la fin, ajoute une dimension mystérieuse à cette quête de sens. Après LA FEMME QUI BOIT, Élise Guilbault collabore à nouveau avec Émond, qui lui offre un rôle à sa mesure, touchant mais sans excès mélodramatiques. La talentueuse actrice est fort bien secondée par Patrick Drolet, avec qui elle forme un duo singulier et attendrissant.

Texte : André Lavoie

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