É.-U. 2005. Drame d'horreur de Jaume Collet-Serra avec Elisha Cuthbert, Chad Michael Murray, Brian Van Holt. Tombés en panne de voiture, des jeunes aboutissent dans un bled où se trouve un musée de cire qui recèle de terrifiants secrets. Sujet classique du genre traité sur le mode d'un "slasher" routinier. Décors insolites et lugubres à souhait utilisés efficacement. Effets-chocs assez réussis. Interprétation potable.
Tombés en panne de voiture, des jeunes aboutissent dans un bled où se trouve un musée de cire qui recèle de terrifiants secrets. Sujet classique du genre traité sur le mode d'un "slasher" routinier. Décors insolites et lugubres à souhait utilisés efficacement. Effets-chocs assez réussis. Interprétation potable.
À l'instar de HOUSE ON HAUNTED HILL et THIR13EN GHOSTS, deux autres remakes récents de la maison de production Dark Castle, HOUSE OF WAX entretient finalement peu de liens véritables avec le classique mineur de 1953 avec Vincent Price. L'histoire est presque complètement différente, hormis, bien entendu, le décor du musée de cire. On se trouve plutôt ici devant un film qui vient s'inscrire dans la vague actuelle des drames d'horreur fondés sur les dépravations de familles dégénéres et sadiques dans le Sud des États-Unis: TEXAS CHAINSAW MASSACRE, WRONG TURN, HOUSE OF 1000 CORPSES, etc. Ainsi, le thème classique du cinéma fantastique du sculpteur qui fabrique ses mannequins de cire à partir de cadavres humains se trouve détourné au profit d'un "slasher" passablement routinier où de jeunes gens égarés dans une ville abandonnée se font massacrer un par un. Le film bénéficie de décors insolites et lugubres à souhait que le réalisateur utilise avec imagination, en particulier dans l'étonnante scène finale où la maison de cire est en proie aux flammes. Les amateurs de gore seront également comblés par de nombreux effets-chocs plutôt réussis. Les interprètes jouent avec le minimum requis de conviction des personnages qui ont la fâcheuse habitude de courir après le danger.
Texte : Martin Girard