L’AVIS DE MEDIAFILM

Comparé par son réalisateur Neil Marshall à un DELIVERANCE souterrain, THE DESCENT n'a cependant pas la profondeur psychologique du film de John Boorman. Pas plus qu'il n'égale le ALIEN de Ridley Scott, auquel la critique américaine l'a souvent comparé. Si le récit s'amorce lentement, c'est pour mieux laisser au cinéaste le temps de présenter ses héroïnes, certaines sympathiques, les autres moins. Dès leur arrivée dans la caverne, le climat glauque et suffocant laisse déjà présager l'horreur qui surviendra au deuxième tiers du film. Susceptible de rendre claustrophobe le plus endurci des spectateurs, cet efficace huis clos défend une intrigue mince, que bon nombre d'effets-chocs viennent compenser en fin de parcours. De fait, une fois évacués les secrets qui les divisent, les héroïnes prennent les armes et livrent à leurs hôtes hostiles un combat musclé et sanglant. Shauna McDonald et Natalie Mendoza en tête, les interprètes s'avèrent convaincantes.

Texte : Manon Dumais