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La Comtesse blanche (The White Countess)

G.-B. 2005. Drame sentimental de James Ivory avec Ralph Fiennes, Natasha Richardson, Vanessa Redgrave. À Shanghaï, en 1936, un riche Américain aveugle est secrètement épris d'une aristocrate russe déchue, obligée de se vendre pour nourrir sa famille. Récit honnête d'un amour pudique aux prises avec les soubresauts de l'Histoire. Scénario inégal. Mise en scène élégante. Interprétation sobre et touchante des deux vedettes.

Général
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La Comtesse blanche (The White Countess)

Général Général

G.-B. 2005. Drame sentimental de James Ivory avec Ralph Fiennes, Natasha Richardson, Vanessa Redgrave.

À Shanghaï, en 1936, un riche Américain aveugle est secrètement épris d'une aristocrate russe déchue, obligée de se vendre pour nourrir sa famille. Récit honnête d'un amour pudique aux prises avec les soubresauts de l'Histoire. Scénario inégal. Mise en scène élégante. Interprétation sobre et touchante des deux vedettes.

Shanghaï. 1936. Todd Jackson, un diplomate américain à la retraite, veuf et aveugle depuis peu, se passionne pour la vie nocturne de la ville. Sur le point d'ouvrir le bar de ses rêves, il rencontre Sofia Belinsky, une aristocrate russe déchue qui, pour faire vivre les siens, travaille comme entraîneuse dans une boîte de nuit. Jackson en tombe secrètement amoureux et fait d'elle la figure de proue de son chic établissement, baptisé «La Comtesse blanche». Alors que les intrigues politiques, la rébellion communiste et l'invasion japonaise sont sur le point d'enflammer la Chine, ces deux réfugiés du tumulte du monde cherchent, bien maladroitement, à s'aimer.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Des personnages hors du commun sur fond d'Histoire en mouvement; décidément, l'intrigue de THE WHITE COUNTESS ne manque pas de complexité, ni le théâtre d'ampleur. Hélas, le scénario de Kazuo Ishiguro (REMAINS OF THE DAY) est inégal et ne prend réellement son essor que dans le dernier tiers du film. Cette ultime collaboration de James Ivory avec le producteur Ismail Merchant (décédé peu après le tournage) possède toutefois l'élégance et le raffinement propres à leurs productions précédentes (HOWARD'S END, JEFFERSON IN PARIS). Si la pudeur et la fougue des sentiments sont habilement illustrées, l'ensemble est alourdi par des conventions de langage, des éléments narratifs plus faibles (i.e. un rêve en animation parachuté dans le récit et des personnages secondaires mal développés) et un montage au rythme inconstant. Dominant avec aisance une distribution adéquate, Ralph Fiennes et Natasha Richardson incarnent sobrement des amoureux dignes et émouvants.

Texte : Éric Fourlanty

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