É.-U. 2005. Comédie fantaisiste de Angela Robinson avec Lindsay Lohan, Justin Long, Michael Keaton. Une Volkswagen dotée d'une vie propre entraîne sa nouvelle propriétaire à défier un champion de course automobile. Mise à jour assez inspirée des aventures de la voiture créée dans les années 1960 par les studios Disney. Gags amusants mais sans surprises. Course finale filmée de façon un peu fade. Réalisation et interprétation pimpantes.
Une Volkswagen dotée d'une vie propre entraîne sa nouvelle propriétaire à défier un champion de course automobile. Mise à jour assez inspirée des aventures de la voiture créée dans les années 1960 par les studios Disney. Gags amusants mais sans surprises. Course finale filmée de façon un peu fade. Réalisation et interprétation pimpantes.
Long métrage à la fois nostalgique et bien de son temps, HERBIE: FULLY LOADED rend hommage aux films des studios Disney tournés dans les années 1960 et 70 (THE LOVE BUG, HERBIE RIDES AGAIN?) tout en donnant à la célèbre Coccinelle no 53 de nouvelles routes à parcourir. En phase avec son époque, Herbie cherche à se qualifier pour une course de la série NASCAR, qui supplante désormais largement la F1 en popularité aux États-Unis. Qui plus est, son pilote est une jeune femme de caractère qui, grâce à un coup de pouce de l'actualité, trouve à la ville un authentique modèle en Danica Patrick, une conductrice s'illustrant depuis quelque temps sur le circuit Indy Racing League. Ces détails, quoique intéressants, ne sauraient faire oublier que le principal intérêt du film réside dans les prouesses de la Coccinelle. Les comédiens qui l?entourent ne semblent pas trop se formaliser de leur rôle de faire-valoir, jouant avec assurance et entrain. Le potentiel comique du film réside surtout dans le caractère anthropomorphique de la petite voiture, dont les expressions et les sentiments humains donnent lieu à des gags amusants, bien que sans surprises. À ce chapitre, l'attirance du «vieux» Herbie pour une jeune et fringante New Beetle constitue une trouvaille originale. La réalisation ne manque pas de pep, mais la scène de course finale s'avère malheureusement un peu fade.
Texte : Michel Defoy