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La Cité perdue (The Lost City)

É.-U. 2005. Drame de Andy Garcia avec Andy Garcia, Tomas Milian, Inès Sastre. À la fin des années 1950, les tribulations d'une famille aisée de La Havane secouée par la révolution cubaine. Fresque historique ambitieuse. Scénario comportant des longueurs. Nombreux numéros musicaux réussis. Mise en scène assurée. Interprétation dans la note.

13 ans + (violence)
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La Cité perdue (The Lost City)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2005. Drame de Andy Garcia avec Andy Garcia, Tomas Milian, Inès Sastre.

À la fin des années 1950, les tribulations d'une famille aisée de La Havane secouée par la révolution cubaine. Fresque historique ambitieuse. Scénario comportant des longueurs. Nombreux numéros musicaux réussis. Mise en scène assurée. Interprétation dans la note.

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Réalisation :
La Havane, fin des années 1950. Fico Fellove, issu d'une famille aisée, gère avec succès une populaire boîte de nuit. Contrairement à ses frères Luis et Ricardo, qui sont pris d'une fièvre révolutionnaire, Fico ne souhaite pas le changement. Lorsque ceux-ci prennent les armes, le prospère homme d'affaires se pose en observateur. Il voit ainsi basculer le régime Batista et monter le gouvernement marxiste de Fidel Castro. Ricardo se joint aux forces castristes alors que Luis a déjà donné sa vie pour la révolution. Célibataire endurci, Fico trouve alors le bonheur auprès d'Aurore, la veuve de Luis. Mais leur période de félicité est brève. En effet, le nouveau régime fait la vie dure à Fico, qui décide de quitter Cuba pour les États-Unis. Il implore Aurore de le suivre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Treize ans après avoir réalisé CACHAO, documentaire sur le musicien cubain Israel Lopez, l'acteur Andy Garcia signe son premier long métrage de fiction. Bien que mûri sur une quinzaine d'années, en collaboration avec le regretté auteur G. Cabrera Infante, ce projet d'une grande valeur sentimentale pour Garcia (lui aussi d'origine cubaine) a finalement été tourné à la fine épouvante, en 35 jours à peine, avec des moyens visiblement plus modestes que ceux initialement prévus. Ces contraintes n'ont toutefois pas empêché l'ambitieux réalisateur d'assembler un récit long et touffu, mis en scène avec assurance. Certes, son traitement n'est pas d'une grande originalité, le rythme se fait chancelant et le souffle romanesque manque à l'appel, mais on sent malgré tout la passion du cinéaste pour son sujet et son affection pour ses personnages. Soulignons enfin la qualité des nombreux numéros musicaux, ainsi que la justesse du jeu des principaux comédiens.

Texte : Michel Defoy

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