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L'Illusionniste (The Illusionist)

É.-U. 2005. Drame sentimental de Neil Burger avec Edward Norton, Paul Giamatti, Jessica Biel. À Vienne, au tournant du XXe siècle, un illusionniste tente de reconquérir son amour d'adolescence, une aristocrate fiancée au prince héritier d'Autriche. Scénario un peu flottant mais fertile en surprises. Métissage de genres assez réussi. Quelques longueurs. Réalisation soignée. Interprètes de talent. (sortie en salle: 7 novembre 2006)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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L'Illusionniste (The Illusionist)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2005. Drame sentimental de Neil Burger avec Edward Norton, Paul Giamatti, Jessica Biel.

À Vienne, au tournant du XXe siècle, un illusionniste tente de reconquérir son amour d'adolescence, une aristocrate fiancée au prince héritier d'Autriche. Scénario un peu flottant mais fertile en surprises. Métissage de genres assez réussi. Quelques longueurs. Réalisation soignée. Interprètes de talent. (sortie en salle: 7 novembre 2006)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Neil Burger
D'après l'oeuvre de Steven Millhauser
Photographie :
Musique :
Montage :
À la fin du XIXe siècle, un certain Eisenheim se produit dans un théâtre de Vienne, où il sidère les foules par ses dons extraordinaires d'illusionniste. À la fois sceptique et intrigué par ce prodige, Léopold, le prince héritier d'Autriche, assiste à un de ses spectacles, au cours duquel il incite sa fiancée, la duchesse Sophie von Teschen, à participer à un numéro de l'artiste. La jeune aristocrate reconnaît alors en ce dernier son amour d'adolescence. Peu après, elle renoue avec lui, ce qui soulève l'ire de Leopold. De plus en plus menaçant, l'ambitieux prince charge l'inspecteur-chef Uhl d'enquêter sur le magicien et de trouver un prétexte pour l'arrêter. Entre-temps, on découvre le corps inanimé de Sophie dans une rivière.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les cinéastes sont eux-mêmes des illusionnistes. Par conséquent, Neil Burger a dû, pour son second long métrage (après INTERVIEW WITH THE ASSASSIN), relever un défi de taille: évoquer l'art de l'illusion pratiqué par son héros sans trahir le sien. Tiré d'une nouvelle primée, son scénario fait cohabiter habilement des éléments de thriller politico-fantastique et de romance. Cependant, pour recréer les numéros de magicien dans le contexte de l'époque, il eut fallu renouer avec l'esprit de Georges Méliès. Or, Burger cède volontiers à la tentation de recourir aux derniers effets infographiques. On se demande d'ailleurs si les dons du héros sont surnaturels ou pas, d'autant que l'auteur entretient cette ambiguïté. Heureusement, en dépit de quelques longueurs, la magie opère grâce à une direction artistique très soignée. Edward Norton, qui a suivi des leçons auprès d'un prestidigitateur professionnel afin de se préparer à ce rôle, offre un jeu précis. Pour sa part, Paul Giamatti s'éloigne avec aisance de son registre habituel.

Texte : Jean Beaulieu

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