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L'Auberge (Hostel)

É.-U. 2005. Drame d'horreur de Eli Roth avec Jay Hernandez, Derek Richardson, Eythor Gudjonsson. En Slovaquie, deux étudiants américains en quête d'aventures sexuelles deviennent les victimes de bourreaux sanguinaires. Récit prétexte à des scènes de tortures morbides. Recyclage d'éléments connus du genre. Réalisation efficace. Interprétation agitée.

16 ans + (violence, horreur)
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L'Auberge (Hostel)

16 ans + (violence, horreur) 16 ans + (violence, horreur)

É.-U. 2005. Drame d'horreur de Eli Roth avec Jay Hernandez, Derek Richardson, Eythor Gudjonsson.

En Slovaquie, deux étudiants américains en quête d'aventures sexuelles deviennent les victimes de bourreaux sanguinaires. Récit prétexte à des scènes de tortures morbides. Recyclage d'éléments connus du genre. Réalisation efficace. Interprétation agitée.

Genre :
Année :
Réalisation :
Paxton et Josh, deux étudiants américains, profitent d'un voyage en Europe pour faire la tournée des bars et des clubs clandestins. À Amsterdam, ils rencontrent l'Islandais Oli, qui les accompagne à Bratislava, la capitale slovaque où, leur a-t-on dit, les femmes sont jeunes, belles et disponibles. Dès leur arrivée dans une auberge, ils passent effectivement une nuit de débauche mais, dans les jours suivants, Oli et Josh disparaissent l'un après l'autre. Paxton découvre bientôt qu'ils ont été capturés par des bourreaux sanguinaires et qu'il sera la prochaine victime.

L’AVIS DE MEDIAFILM

On assiste dans HOSTEL à un recyclage systématique d'éléments connus des films d'horreur: des étudiants en quête de sensations fortes et d'aventures sexuelles deviennent la proie de tueurs sanguinaires. Mais le cinéaste et scénariste Eli Roth propose ici une astuce qui se veut originale, soit que les bourreaux sont eux-mêmes des touristes prêts à payer le gros prix pour torturer et tuer des victimes en toute impunité dans un coin reculé et pauvre d'Europe de l'Est. Cependant, une fois le récit enclenché, ce dernier devient prétexte à illustrer des scènes de tortures plus morbides et cruelles les unes que les autres, révélant ainsi la vacuité du projet. À défaut de profondeur, le film repose tout de même sur une réalisation efficace et parfois saisissante qui ne ménage aucun effet-choc. De plus, le décor principal de l'usine désaffectée s'avère très impressionnant. En revanche, les interprètes sont plus agités que doués.

Texte : André Caron

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