É.-U. 2005. Comédie policière de Marcos Siega avec Nick Cannon, Shawn Ashmore, Cheech Marin. Aux fins d'une enquête, un jeune policier se fait passer pour un élève d'une école secondaire privée où sévissent des voleurs de voitures. Scénario bâclé, prévisible et bourré de clichés. Intrigue sentimentale plaquée artificiellement sur le récit. Réalisation vigoureuse mais sans personnalité. Effets pyrotechniques souvent gratuits. Jeu agaçant de N. Cannon.
Aux fins d'une enquête, un jeune policier se fait passer pour un élève d'une école secondaire privée où sévissent des voleurs de voitures. Scénario bâclé, prévisible et bourré de clichés. Intrigue sentimentale plaquée artificiellement sur le récit. Réalisation vigoureuse mais sans personnalité. Effets pyrotechniques souvent gratuits. Jeu agaçant de N. Cannon.
Remarqué dans le divertissant DRUMLINE de Charles Stone III, Nick Cannon semble maintenant avoir la grosse tête. En effet, avec UNDERCLASSMAN, pour lequel il est crédité comme producteur exécutif et coauteur de l'histoire originale, Cannon affiche clairement son ambition de devenir le nouveau Eddie Murphy. Mais le jeune acteur risque plutôt de compromettre sérieusement sa carrière, tant son attitude suffisante et sa verbomotricité rendent son jeu agaçant dans cet ersatz insignifiant et bâclé de BEVERLY HILLS COP. Régurgitant tous les clichés du genre, dont celui du flic de père en fils qui doit prouver sa valeur à son supérieur bienveillant, le récit s'éparpille dans des scènes sportives n'ayant d'autre but que de mettre en évidence les «talents» d'athlète de Cannon. Il en va de même pour la romance d'usage qui, destinée à montrer le côté tendre de la vedette, apparaît trop plaquée artificiellement sur l'intrigue pour convaincre. Prévisible au possible, le volet policier donne quand même lieu à quelques poursuites tournées de façon assez vigoureuse par le nouveau venu Marcos Siega, qui ne fait toutefois pas montre de beaucoup de personnalité dans son travail, surtout lorsqu'il multiplie les effets pyrotechniques aussi gratuits que convenus.
Texte : Louis-Paul Rioux