É.-U. 2005. Drame policier de Joel Bender avec Laura Prepon, Misha Collins, Patrick Bauchau. Afin d'obtenir sa libération conditionnelle, une criminelle raconte à un psychiatre les circonstances entourant sa participation à trois meurtres. Scénario racoleur et creux inspiré de l'histoire de Karla Homolka et Paul Bernardo. Climat malsain. Réalisation convenue de facture télévisuelle. Direction d'acteurs laissant souvent à désirer.
Afin d'obtenir sa libération conditionnelle, une criminelle raconte à un psychiatre les circonstances entourant sa participation à trois meurtres. Scénario racoleur et creux inspiré de l'histoire de Karla Homolka et Paul Bernardo. Climat malsain. Réalisation convenue de facture télévisuelle. Direction d'acteurs laissant souvent à désirer.
Réalisé à rabais en Californie par l'obscur Joel Bender, KARLA exploite avec complaisance un des épisodes les plus traumatisants de l'histoire judiciaire canadienne. À preuve: le film ne jette aucun éclairage nouveau sur ces tristes événements, pas plus qu'il ne questionne les motifs profonds du sadique Paul Bernardo. Au contraire, les auteurs accréditent la thèse douteuse de la défense de Karla Homolka, à l'effet que celle-ci n'aurait été qu'une pauvre victime dans toute cette affaire. Tourné sans réel talent, à la manière des innombrables téléfilms américains qui s'inspirent de faits divers sordides, KARLA baigne dans un climat malsain de violence et de voyeurisme, qui peut provoquer chez le spectateur un sentiment de malaise, voire de dégoût. En outre, la direction d'acteurs laisse à désirer, bien que la jeune Laura Prepon fasse montre d'une indéniable présence.
Texte : Louis-Paul Rioux