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Karla

É.-U. 2005. Drame policier de Joel Bender avec Laura Prepon, Misha Collins, Patrick Bauchau. Afin d'obtenir sa libération conditionnelle, une criminelle raconte à un psychiatre les circonstances entourant sa participation à trois meurtres. Scénario racoleur et creux inspiré de l'histoire de Karla Homolka et Paul Bernardo. Climat malsain. Réalisation convenue de facture télévisuelle. Direction d'acteurs laissant souvent à désirer.

16 ans + (violence)
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Karla (Karla)

16 ans + (violence) 16 ans + (violence)

É.-U. 2005. Drame policier de Joel Bender avec Laura Prepon, Misha Collins, Patrick Bauchau.

Afin d'obtenir sa libération conditionnelle, une criminelle raconte à un psychiatre les circonstances entourant sa participation à trois meurtres. Scénario racoleur et creux inspiré de l'histoire de Karla Homolka et Paul Bernardo. Climat malsain. Réalisation convenue de facture télévisuelle. Direction d'acteurs laissant souvent à désirer.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Christal Films
Condamnée à 12 ans de prison pour des meurtres commis en Ontario avec son ex-époux Paul Bernardo, Karla Homolka fait en 2000 une demande de libération conditionnelle après avoir purgé près des deux tiers de sa peine. Chargé de l'évaluation psychiatrique de la criminelle, le docteur Arnold lui demande sa version des faits. Elle lui raconte alors sa rencontre avec Bernardo, les circonstances de la mort de sa jeune soeur Tammy, ainsi que celles entourant les enlèvements et les meurtres de Tina McCarthy et Kaitlyn Ross. Karla tente de convaincre le psychiatre qu'elle participait à ces crimes par amour pour son époux, qui la manipulait et la terrorisait. De fait, après avoir subi une sévère raclée, Karla a fui le domicile conjugal, dénoncé Bernardo et accepté de témoigner contre lui, en échange d'une peine réduite.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Réalisé à rabais en Californie par l'obscur Joel Bender, KARLA exploite avec complaisance un des épisodes les plus traumatisants de l'histoire judiciaire canadienne. À preuve: le film ne jette aucun éclairage nouveau sur ces tristes événements, pas plus qu'il ne questionne les motifs profonds du sadique Paul Bernardo. Au contraire, les auteurs accréditent la thèse douteuse de la défense de Karla Homolka, à l'effet que celle-ci n'aurait été qu'une pauvre victime dans toute cette affaire. Tourné sans réel talent, à la manière des innombrables téléfilms américains qui s'inspirent de faits divers sordides, KARLA baigne dans un climat malsain de violence et de voyeurisme, qui peut provoquer chez le spectateur un sentiment de malaise, voire de dégoût. En outre, la direction d'acteurs laisse à désirer, bien que la jeune Laura Prepon fasse montre d'une indéniable présence.

Texte : Louis-Paul Rioux

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