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Kamataki

Can. 2005. Drame psychologique de Claude Gagnon avec Matt Smiley, Tatsuya Fuji, Lisle Wilkerson. Dépressif depuis la mort de son père, un jeune Montréalais est envoyé par sa mère au Japon chez son oncle, un maître potier hédoniste. Récit initiatique classique mais sincère. Aspects intéressants de la culture nippone. Réalisation simple et précise. Bonne interprétation. (sortie en salle: 3 mars 2006)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Kamataki (Kamataki)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Can. 2005. Drame psychologique de Claude Gagnon avec Matt Smiley, Tatsuya Fuji, Lisle Wilkerson.

Dépressif depuis la mort de son père, un jeune Montréalais est envoyé par sa mère au Japon chez son oncle, un maître potier hédoniste. Récit initiatique classique mais sincère. Aspects intéressants de la culture nippone. Réalisation simple et précise. Bonne interprétation. (sortie en salle: 3 mars 2006)

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Filmoption International
Producteurs :
Après une tentative de suicide, Ken-Antoine, 22 ans, est envoyé par sa mère au Japon chez son oncle Takuma, un potier sexagénaire très respecté. D'abord indifférent aux coutumes locales, Ken se laisse peu à peu séduire par l'art ancestral dont son oncle est l'héritier. Toutefois, le comportement volage de Takuma, qui vit avec sa femme et la veuve de son ancien maître tout en multipliant les conquêtes, choque le jeune homme, plutôt timoré sur le plan sexuel. Toutefois, sa perspective change lorsqu'il succombe aux charmes de l'assistante américaine de son oncle, avec qui il entame le «kamataki», exigeant rituel de cuisson des pots, d'une durée de dix jours.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans ce récit initiatique, classique mais sincère, Claude Gagnon (KEIKO, THE KID BROTHER) met à profit sa profonde connaissance des coutumes nippones. En effet, la description de l'art de la poterie au pays du soleil levant et, surtout, de ses techniques de cuisson ancestrales, constituent les moments les plus fascinants de ce film mis en scène de façon simple et précise. En revanche, la renaissance du protagoniste auprès d'un oncle à la fois sage et libertin ne réserve pas vraiment de surprises, en plus d'apparaître parfois abrupte sur le plan psychologique. Le vétéran Tatsuya Fuji (L'EMPIRE DES SENS) livre une performance à la fois sensible et pleine d'humour, aux côtés de l'attachante Naho Watanabe et de l'émouvante Kazuko Yoshiyuki. Toutefois, le jeu de Matt Smiley, tantôt expressif, tantôt éteint, dépare quelque peu l'ensemble.

Texte : Louis-Paul Rioux

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