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Il ne faut jurer de rien!

Fr. 2005. Comédie de Éric Civanyan avec Gérard Jugnot, Jean Dujardin, Mélanie Doutey. En 1830 à Paris, un riche commerçant tente de marier son neveu libertin à la fille farouche d'une baronne au bord de la ruine. Adaptation verbeuse et artificielle de la pièce d'Alfred de Musset. Intrigue socialement évocatrice, développée mollement. Réalisation luxueuse. Rythme inégal. Jeu inconstant et parfois excessif des acteurs. (sortie en salle: 26 janvier 2007)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Il ne faut jurer de rien! (Il ne faut jurer de rien!)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Fr. 2005. Comédie de Éric Civanyan avec Gérard Jugnot, Jean Dujardin, Mélanie Doutey.

En 1830 à Paris, un riche commerçant tente de marier son neveu libertin à la fille farouche d'une baronne au bord de la ruine. Adaptation verbeuse et artificielle de la pièce d'Alfred de Musset. Intrigue socialement évocatrice, développée mollement. Réalisation luxueuse. Rythme inégal. Jeu inconstant et parfois excessif des acteurs. (sortie en salle: 26 janvier 2007)

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Paris, 1830. Afin d'améliorer son image, Van Buck, un riche tailleur, caresse un projet de mariage entre son neveu Valentin, noceur et misanthrope, et Cécile, l'indomptable et jolie fille de la baronne de Mantes. Dans une France déchirée entre monarchie et république, la baronne, au bord de la ruine, tente de sauver les apparences en organisant un bal fastueux et profite de l'intérêt de Van Buck envers sa fille pour lui refiler la facture de la fête. Ce dernier n'a plus qu'un obstacle devant lui: convaincre Valentin de consentir à cette union. Or, bien que croulant sous les dettes, celui-ci s'y oppose. Puis, afin de convaincre son oncle du peu de vertu de sa promise, il fait le pari de la séduire sous une fausse identité dans les vingt-quatre heures. En cas d'échec, Valentin consentira au mariage. Cécile, du reste, n'a pas encore dit oui.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Malgré des efforts évidents, le metteur en scène de théâtre Éric Civanyan peine à nous faire oublier son médium de prédilection dans cette adaptation verbeuse et artificielle de la pièce éponyme d'Alfred de Musset. En fait, cette luxueuse production est à prendre comme un jeu de société divertissant mais anodin, perdu entre la finesse des thèmes évoqués (misanthropie, nihilisme, féminisme, etc.) et la licence comique qui en force tous les traits. Certes, l'intrigue réunit tous les éléments fondateurs de la société française du XIXe siècle. Mais le rythme piétine et les thèmes porteurs (l'influence des romantiques, la révolution architecturale d'Haussman, le déclin de l'aristocratie, etc.) sont évoqués puis balayés sous le tapis. Les costumes, les décors, ont bénéficié d'un soin minutieux. Or, ils ne font pas corps avec les acteurs, qui les portent, les traversent, avec détachement. Lequel détachement jure avec leur jeu inconstant et parfois excessif.

Texte : Martin Bilodeau

Revue de presse

On badine avec l'amour

(...) malgré l'énergie qui se dégage de l'ensemble, le visible effort d'originalité dont sont dotés quelques plans et la constance du rythme, le tout porte un effluve de désuétude et de déjà-vu frappant. Il demeure également difficile de ne pas ciller à l'écoute des dialogues faits de considérations machistes et de réflexion creuses. On cherche le Musset sous les répliques, mais il s'y cache drôlement bien, le coquin!
Il ne faut jurer de rien! Éric Civanyan

Pauvre Musset

On ne sait pas ce qu'Alfred de Musset a bien pu faire à Éric Cyvanian. Ce fut terrible, sans doute, à voir le sort que le metteur en scène inflige à IL NE FAUT JURER DE RIEN (...). Cette adaptation passe par une modernisation du texte qui fait peine à entendre, tant elle jure avec l'époque (1830). D'autant qu'on voit mal qui sourira au spectacle d'une grosse baronne légitime braillant: "Je ne sais pas ce que j'ai, mais je tiens une de ces formes!" L'intrigue, dont la structure a été conservée (...), disparaît sous une couche épaisse de vulgarité.
Il ne faut jurer de rien! Éric Civanyan

Spirited, Classy and Well-Cast Adaptation

A frothy period romp brimming with allure and spark, NEVER SAY NEVER! is a consistently entertaining tale of love and money peppered with unscrupulous ruses, sharp repartee and the dangers of brigand-filled Paris. Alfred de Musset's 1836 comic play concerns a dissolute playboy who accepts a tricky wager in order to pay off his own debts and enhance his uncle's business prospects. Marbled with mercenary motives and the triumph of frank desire, this spirited, classy and well-cast adaptation should do nicely on home turf.
Il ne faut jurer de rien! Éric Civanyan

Agréable à regarder, sans plus

Le décor est bien planté, les acteurs jouent juste, les rebondissements fréquents. Pourtant tout cela ne reste qu'agréable à regarder, malgré quelques allusions notamment au foisonnement des ENFANTS DU PARADIS. C'est que l'univers de Musset peine à nous rejoindre et que les personnages n'ont pas une épaisseur suffisante pour émouvoir en profondeur. Dommage.
Il ne faut jurer de rien! Éric Civanyan

Simple divertissement

À part le titre, on est loin des subtilités de Musset, ce qui ramène forcément cette comédie d’époque à un simple divertissement qui a l’avantage de ne pas manquer de rythme - qualité indispensable au genre qui s’inscrit dans la lignée de CARTOUCHE ou de MON ONCLE BENJAMIN. Comme il se doit, les costumes et les décors tiennent leurs rôles, tout comme les personnages pris dans une sorte de jeu de cache-cache amoureux où tout est possible. Gérard Jugnot est très à l’aise dans ce registre et le couple Dujardin-Doutey ne manque pas de piquant.
Il ne faut jurer de rien! Éric Civanyan

Pari risqué, mais gagné

Adapter Musset au cinéma, dans un film à costumes: de nos jours, le pari est risqué. Mais il a des chances d'être gagné par Éric Cyvanian, le réalisateur d'IL NE FAUT JURER DE RIEN, une comédie légère et rythmée (...). Gérard Jugnot est très à l'aise dans (un) rôle mi-sympathique mi-repoussoir à la De Funès, mais c'est le couple d'amoureux qui donne son charme au film: Jean Dujardin, dans un rôle fort éloigné de (...) BRICE DE NICE, ajoute une nouvelle page à sa carrière cinématographique (...); et Mélanie Doutey allie fraîcheur et dynamisme qui collent tout à fait au personnage. Les premières images du film (...) donnent le ton: la réalisation est alerte, rythmée, avec des gags et des cascades, évitant l'écueil du théâtre filmé ou de l'académisme.
Il ne faut jurer de rien! Éric Civanyan

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