Happy Endings
image promotion

Happy Endings

13
2005
Dans la région de Los Angeles, diverses personnes en quête d'identité voient leurs destinées s'entrecroiser.
Fresque touffue où s'enchevêtrent adroitement des intrigues multiples. Réalisation ambitieuse. Rythme fluide malgré quelques longueurs. Interprétation dans la note.

L'avis de Mediafilm

Rappelant immédiatement le récent CRASH, film courte-pointe prenant aussi pour décor la métropole californienne, HAPPY ENDINGS évoque en outre d'autres morceaux de bravoure du genre, tels SHORT CUTS de Robert Altman et MAGNOLIA de Paul Thomas Anderson. Or, malgré son ambition, le troisième long métrage de Don Roos n'arrive pas tout à fait à la hauteur de ces oeuvres auxquelles il est redevable. On ne blâmera pas les interprètes, qui donnent le meilleur d'eux-mêmes; le comédien anglais Steve Coogan est particulièrement brillant. Pour créer un certain décalage dans le récit, Roos utilise des «cases-texte» qui, servies en «split-screen», viennent commenter l?action. Une coquetterie assez efficace qui confère au film une manière de signature visuelle. Les différents récits développés parallèlement sont adroitement agencés, mais l'ensemble comporte certaines longueurs en milieu et en fin de parcours. Sans nuire au rythme, qui demeure somme toute fluide, ce défaut a cependant pour effet d'atténuer la charge émotive du film. Cela dit, plusieurs punchs font mouche et Roos tient la promesse offerte par son titre: en conclusion, le réalisateur de BOUNCE et THE OPPOSITE OF SEX nous offre un «happy end» collectif à saveur douce-amère, qui porte incontestablement sa griffe.

Michel Defoy

Synopsis

Année

2005

Genre

Drame de moeurs

Durée

133 min.

Origine

États-Unis