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Fetching Cody

Can. 2005. Comédie fantaisiste de David Ray avec Jay Baruchel, Sarah Lind, Jim Byrnes. Pour sortir du coma sa compagne prostituée, un petit dealer de Vancouver retourne dans le passé à l'aide d'une machine à voyager dans le temps. Récit peu original mais ultimement touchant. Réalisation assez efficace malgré un budget très modeste. Jeu tour à tour irritant et attachant de J. Baruchel.

13 ans +
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Fetching Cody (Fetching Cody)

13 ans + 13 ans +

Can. 2005. Comédie fantaisiste de David Ray avec Jay Baruchel, Sarah Lind, Jim Byrnes.

Pour sortir du coma sa compagne prostituée, un petit dealer de Vancouver retourne dans le passé à l'aide d'une machine à voyager dans le temps. Récit peu original mais ultimement touchant. Réalisation assez efficace malgré un budget très modeste. Jeu tour à tour irritant et attachant de J. Baruchel.

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Les Films Séville
Le monde du petit dealer vancouvérois Art Frankel bascule le soir où Cody Wesson, sa jeune compagne prostituée, tombe dans le coma à la suite d'une surdose. Prêt à tout pour sauver sa bien-aimée, Art rend visite à Harvey, un ami sans-abri qui prétend avoir trouvé une machine à voyager dans le temps. À bord de celle-ci, qui prend la forme d'un vieux fauteuil décoré de lampes de Noël, le jeune homme parvient effectivement à retourner dans le passé, où il s'affaire à réparer les événements malheureux de la vie de Cody. Or, malgré tous ses efforts, la malade demeure toujours dans le coma. De guerre lasse, Art décide d'employer un moyen radical pour empêcher la jeune fille de mourir.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Tourné en vidéo avec un budget dérisoire, ce drame sentimental mâtiné de fantaisie évoque une synthèse fauchée et peu inventive de GROUNDHOG DAY, BACK TO THE FUTURE et ETERNAL SUNSHINE OF THE SPOTLESS MIND. Et bien qu'il ait pour théâtre le Downtown Eastside de Vancouver, considéré comme le quartier le plus pauvre du Canada, on ne sent guère l'atmosphère glauque et menaçante des lieux. Ce décalage est particulièrement évident dans la scène d'ouverture, d'un fleur bleue aussi risible que déplacé. Cependant, au fil du récit, et en dépit de quelques passages naïfs et moralisateurs, FETCHING CODY gagne du galon. Ainsi, le film, assez efficacement mis en scène, réserve plusieurs moments cocasses ou troublants, et se conclut sur une note assez touchante. Il en va de même pour le jeu de Jay Baruchel (MILLION DOLLAR BABY) qui, d'abord irritant et presque faux, devient progressivement plus sincère et attachant.

Texte : Louis-Paul Rioux

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