G.-B. 2005. Comédie dramatique de Jeremy Brock avec Julie Walters, Rupert Grint, Laura Linney. Un adolescent timide réprimé par une mère dévote devient l'assistant d'une vieille actrice excentrique. Récit prévisible, en partie autobiographique. Quelques touches fantaisistes. Réalisation conventionnelle. Interprétation énergique de J. Walters. (sortie en salle: 19 janvier 2007)
Un adolescent timide réprimé par une mère dévote devient l'assistant d'une vieille actrice excentrique. Récit prévisible, en partie autobiographique. Quelques touches fantaisistes. Réalisation conventionnelle. Interprétation énergique de J. Walters. (sortie en salle: 19 janvier 2007)
Rompu aux destins de femmes opiniâtres (MRS. BROWN, CHARLOTTE GRAY), le scénariste Jeremy Brock, pour ses débuts de réalisateur, poursuit dans la même veine. S'inspirant de son expérience d'assistant auprès de la légendaire actrice Peggy Ashcroft, il décrit la rencontre inattendue et déterminante de deux esseulés dont le plus jeune n'est pas celui que l'on croit. Les parallèles avec HAROLD AND MAUDE sont inévitables, quoique le film de Brock, souvent prévisible, dégage moins d'insolence. Malgré quelques quiproquos amusants et touches de fantaisie, l?approche se révèle rarement originale. Le cinéaste dénonce tout de même avec ardeur l'hypocrisie des bigots, en l'opposant au pouvoir inspirant de la poésie. Aux côtés du jeune Rupert Grint, découvert dans HARRY POTTER, et d'une Laura Linney camouflant plutôt mal son accent américain, Julie Walters compose une vieille actrice fragile, impertinente et d'une énergie contagieuse.
Texte : André Lavoie
Anabelle Nicoud - La Presse
Ruthe Stein - San Francisco Chronicle
Steve Davis - Austin Chronicle
Ronnie Scheib - Variety
The fact that the script is quasi-autobiographical (as an adolescent, vicar's son Brock spent a summer with Dame Peggy Ashcroft) can't mitigate its predictability. On the other hand, the forceful perfs of the two main divas manage to more or less blast away the moral bulwarks of this otherwise conventional coming-of-age story. The fanatic gleam in Linney's eyes as she oh-so-sweetly lays down the law is matched only by the spectacle of her shuddering attempts to control her fury when thwarted. Walters chews up scenery in grand manner, nicely teetering between drunken helplessness and zesty hedonism. Grint, maintaining puppy-dog altruism, holds his own in the matriarchal maelstrom, redheadedly adorable to the end.