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Don't Come Knocking

All. 2005. Comédie dramatique de Wim Wenders avec Sam Shepard, Sarah Polley, Gabriel Mann. Un acteur de western sexagénaire part à la recherche du fils qu'il aurait eu avec une serveuse trente ans plus tôt. Sujet au riche potentiel psychologique, traité avec ironie et désinvolture. Certains développements forcés. Réalisation étudiée. Bonne interprétation. (sortie en salle: 10 novembre 2006)

Général
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Don't Come Knocking (Don't Come Knocking)

Général Général

All. 2005. Comédie dramatique de Wim Wenders avec Sam Shepard, Sarah Polley, Gabriel Mann.

Un acteur de western sexagénaire part à la recherche du fils qu'il aurait eu avec une serveuse trente ans plus tôt. Sujet au riche potentiel psychologique, traité avec ironie et désinvolture. Certains développements forcés. Réalisation étudiée. Bonne interprétation. (sortie en salle: 10 novembre 2006)

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Après une nuit de débauche, l'acteur sexagénaire Howard Spence, qui tourne un western dans l'Utah, quitte subitement le plateau et part au Nevada rendre visite à sa mère, qu'il n'a pas vue depuis trente ans. Celle-ci lui apprend qu'il aurait un fils, né d'une aventure avec Doreen, une serveuse d'une petite ville minière du Montana où il a jadis tourné un film. Rendu sur place, Howard retrouve Doreen puis rencontre son fils Earl, un musicien de rock, qui le rejette avec violence. À l'inverse, la jeune Sky, en deuil de sa mère récemment décédée, cherche à lier connaissance avec Howard, qui est également son père naturel. Pendant ce temps, un détective de la compagnie qui assure le film recherche l'acteur pour le ramener sur le plateau de tournage.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Vingt ans après le remarquable PARIS, TEXAS, Wim Wenders et Sam Shepard refont équipe. À nouveau, ils racontent une histoire de famille reconstituée sur fond de Far West mythique. Cela dit, le ton est nettement plus ironique et désinvolte, tant dans l'illustration désabusée des États-Unis actuels, jonchés de rêves brisés et envahis par le kitsch, que dans le traitement des données psychologiques du récit, pourtant très riches. Du reste, le scénario comporte quelques situations forcées dont la naïveté fait sourire. Fidèle à lui-même, Wenders livre une réalisation étudiée, fertile en images d'une grande beauté, bien que sa caméra tournoie un peu trop souvent, sans raison dramatique valable. Sam Shepard incarne avec panache un personnage peu aimable et autodestructeur, qui décide enfin de s'amender. À ses côtés, la talentueuse Sarah Polley se distingue dans un rôle de douce médiatrice.

Texte : Louis-Paul Rioux

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