L’AVIS DE MEDIAFILM

Prenant la relève du réalisateur James Wan, qui agit ici à titre de producteur, le spécialiste en vidéoclip Darren Lynn Bousman se contente d'appliquer les mêmes recettes que son prédécesseur dans cette suite. On a donc droit à un étalage primaire de situations violentes et sadiques, au sein d'un récit fort peu vraisemblable et peuplé de personnages particulièrement insipides. Hormis le caractère parfois imaginatif des pièges sadiques qui attendent les victimes du meurtrier, il n'y a aucune originalité particulière dans cette intrigue artificielle aux rebondissements controuvés. En outre, les dialogues sont d'une pauvreté insigne, ce qui rend très pénibles et laborieuses les longues séquences de disputes qui ponctuent le récit entre deux scènes de gore. Truffée d'effets grossiers, la réalisation s'avère plutôt miteuse (mais c'est peut-être voulu). L'interprétation est appuyée et factice, comme tout le reste.

Texte : Martin Girard