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Cinderella Man

Dimanche 05 Mai à 15:00 | APTNDimanche 05 Mai à 00:00 | APTNSamedi 04 Mai à 21:00 | APTN

É.-U. 2005. Drame biographique de Ron Howard avec Russell Crowe, Renée Zellweger, Paul Giamatti. Durant la Dépression, un champion de boxe déchu remonte dans le ring et se remet à gagner, galvanisant une population durement éprouvée. Mélodrame assez poignant inspiré de la vie du pugiliste Jim Braddock. Éléments de critique sociale timides. Mise en scène habile et soignée. Excellente interprétation.

13 ans + (violence)
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Cinderella Man (Cinderella Man)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2005. Drame biographique de Ron Howard avec Russell Crowe, Renée Zellweger, Paul Giamatti.

Durant la Dépression, un champion de boxe déchu remonte dans le ring et se remet à gagner, galvanisant une population durement éprouvée. Mélodrame assez poignant inspiré de la vie du pugiliste Jim Braddock. Éléments de critique sociale timides. Mise en scène habile et soignée. Excellente interprétation.

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À la fin des années 1920, le boxeur du New Jersey Jim Braddock est promis à une brillante carrière. Mais une blessure à la main droite l'oblige à arrêter les combats. Et ce, au moment où débute une crise économique mondiale, qui frappe de plein fouet les États-Unis. Pour nourrir sa femme Mae et ses trois enfants, Jim accepte un travail de débardeur à Hoboken, où il fraternise avec l'ex-courtier de Wall Street Mike Wilson. Or, malgré tous les revers du boxeur, son gérant et entraîneur Joe Gould continue de croire en lui. Il parvient alors à convaincre les dirigeants de la ligue de donner une seconde chance à son poulain. Et contre toute attente, Jim se remet à gagner, se rendant même jusqu'à un match de championnat poids lourd contre le tenant du titre, le très redoutable Max Baer, responsable de la mort de deux athlètes dans le ring.

L’AVIS DE MEDIAFILM

C'est avec un subtil abandon que Russell Crowe communique l'intériorité de son personnage de boxeur martyr, sa dignité et sa souffrance dans l'humiliation. Sans cette remarquable performance d'acteur, CINDERELLA MAN ne serait rien de plus qu'un mélodrame tourné avec d'imposants moyens par un cinéaste de métier. Le film repose sur une structure classique qui décrit de façon linéaire la déchéance du protagoniste puis sa remontée subséquente. Les auteurs ont sans doute été frappés par la nature fortement archétypale de cette histoire vraie, mais ils auraient tout de même pu étayer leur récit d'un discours véritable sur la résilience humaine, au lieu de réduire la vie de leur héros à des clichés. Une timide critique sociale se détecte en filigrane, mais comme elle mène à un constat d'échec de la force sociopolitique des opprimés au profit de l'individualisme, impossible de ne pas trouver rétrograde l'encensement du rêve américain servi par Ron Howard. Bien sûr, ce réalisateur n'est pas connu pour la finesse de son discours mais davantage pour l'efficacité avec laquelle il se sert de son médium pour émouvoir. À ce chapitre, il livre encore une fois la marchandise, en plus de filmer adroitement les scènes de boxe. Mais c'est surtout l'interprétation qui nous met KO, y compris celle de Paul Giamatti, qui compose magnifiquement son personnage d'entraîneur.

Texte : Johanne Larue

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