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Chère Wendy (Dear Wendy)

Dan. 2005. Drame de moeurs de Thomas Vinterberg avec Jamie Bell, Mark Webber, Michael Angarano. Dans une petite ville minière des États-Unis, des jeunes marginaux pacifistes développent une véritable fascination pour les armes à feu. Fable morale plutôt simpliste prenant la forme d'un faux western contemporain. Psychologie schématique des personnages. Traitement esthétique élaboré. Interprètes de talent.

13 ans + (violence)
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Chère Wendy (Dear Wendy)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

Dan. 2005. Drame de moeurs de Thomas Vinterberg avec Jamie Bell, Mark Webber, Michael Angarano.

Dans une petite ville minière des États-Unis, des jeunes marginaux pacifistes développent une véritable fascination pour les armes à feu. Fable morale plutôt simpliste prenant la forme d'un faux western contemporain. Psychologie schématique des personnages. Traitement esthétique élaboré. Interprètes de talent.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
TVA-Films
Dick et Stevie, deux adolescents solitaires, travaillent au magasin général d'une petite ville minière des États-Unis. Malgré leurs convictions pacifistes, ils ont développé une véritable fascination pour les armes à feu. Ils en font même la collection et se pratiquent au tir dans une mine abandonnée. Bientôt, d'autres jeunes marginaux du coin se joignent à eux, dont une orpheline, un paraplégique et un délinquant afro-américain. Un jour, le groupe décide de jouer les gardes du corps auprès de la grand-mère paranoïaque et agoraphobe de ce dernier. Mais cette initiative va déraper, provoquant un terrible affrontement entre les adolescents et les forces de l'ordre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Oeuvre de deux cofondateurs de Dogma 95, DEAR WENDY n'obéit pourtant à aucun des préceptes de ce mouvement. Bien au contraire, ce faux western contemporain enfreint un des dix règlements du manifeste: l'interdiction de montrer des armes à feu à l'écran. En effet, le film se présente comme une fable morale sur l'attrait qu'exercent les armes chez certains jeunes Américains. Toutefois, le propos est développé à l'intérieur d'un récit encombré d'un symbolisme assez simpliste, à commencer par l'analogie amoureuse suggérée par la relation entre le jeune Dick et son revolver. La psychologie schématique des personnages et le contexte social approximatif viennent davantage miner l'efficacité du discours de cette oeuvre artificielle, qui culmine dans une scène de fusillade d'une invraisemblance risible. Techniquement, le film s'avère très soigné et les interprètes ne manquent pas de talent.

Texte : Martin Girard

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