Go to main content
5

Cauchemar américain (An American Haunting)

É.-U. 2005. Drame fantastique de Courtney Solomon avec Donald Sutherland, Sissy Spacek, Rachel Hurd-Wood. En 1817 au Tennessee, un esprit maléfique hante une famille d'exploitants forestiers et violente la fille aînée. Interprétation fastidieuse d'un fait divers. Nombreuses facilités et incohérences. Mise en scène attrayante, aux mouvements de caméra savants. Climat sourd. Jeu convaincant des acteurs.

13 ans + (violence, horreur)
5

Cauchemar américain (An American Haunting)

13 ans + (violence, horreur) 13 ans + (violence, horreur)

É.-U. 2005. Drame fantastique de Courtney Solomon avec Donald Sutherland, Sissy Spacek, Rachel Hurd-Wood.

En 1817 au Tennessee, un esprit maléfique hante une famille d'exploitants forestiers et violente la fille aînée. Interprétation fastidieuse d'un fait divers. Nombreuses facilités et incohérences. Mise en scène attrayante, aux mouvements de caméra savants. Climat sourd. Jeu convaincant des acteurs.

Année :
Durée :
Réalisation :
Tennessee, 1817. John Bell, un riche exploitant forestier, est humilié devant le tribunal pour avoir escroqué une voisine. Rouge de colère devant la légèreté de sa peine, la requérante déclare lui avoir jeté un sort à lui-même, ainsi qu'à sa fille adolescente Betsy. Aussitôt, celle-ci devient la proie d'un spectre qui, chaque nuit, l'arrache à son sommeil pour la violenter. Témoins d'une scène horrible opposant leur fille à cette entité maléfique, John et son épouse Lucy tentent de convaincre Richard, l'instituteur de Betsy, de leur porter secours. Témoin à son tour des forces qui attentent à la vie de sa pupille, ce dernier organise leur fuite de la maison. Mais le spectre s'y oppose car John, dont l'état de santé se détériore, n'a pas encore craché son secret.

L’AVIS DE MEDIAFILM

S'inspirant d'un fait divers insolite survenu au début du XIXe siècle à Red River, Tennessee, Courtney Solomon a réalisé un divertissement esthétiquement soigné, quoique peu convaincant sur le plan dramatique. Le prologue inutile, les personnages mal dessinés, la répétition ad nauseam des combats opposant l'adolescente et son invisible assaillant, l'incohérence narrative et l'emploi abusif de clichés propres au «film de peur» (gonds qui grincent, fenêtres soufflées, etc.), empêchent le spectateur de se laisser happer par le mystère gothique du récit et de se laisser pénétrer par le climat sourd de l'ensemble. Signalons toutefois les mouvements graciles de la caméra, qui épouse tour à tour les points de vue des victimes, des témoins, parfois même du Malin, pour former une chorégraphie attrayante et savante. Malgré la minceur de leurs personnages, Donald Sutherland et Sissy Spacek se donnent avec conviction, entourés de partenaires très bien dirigés.

Texte : Martin Bilodeau

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3