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Boynton Beach Club

É.-U. 2005. Comédie dramatique de Susan Seidelman avec Dyan Cannon, Brenda Vaccaro, Joseph Bologna. En Floride, des célibataires découvrent qu'il n'y a pas d'âge pour tomber en amour. Attachante peinture de milieu. Scénario manquant parfois de nuance. Traitement kitsch et volontairement criard. Réalisation compétente. Interprétation dynamique. D. Cannon parfaite. (sortie en salle: 6 novembre 2006)

13 ans +
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Boynton Beach Club (Boynton Beach Club)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2005. Comédie dramatique de Susan Seidelman avec Dyan Cannon, Brenda Vaccaro, Joseph Bologna.

En Floride, des célibataires découvrent qu'il n'y a pas d'âge pour tomber en amour. Attachante peinture de milieu. Scénario manquant parfois de nuance. Traitement kitsch et volontairement criard. Réalisation compétente. Interprétation dynamique. D. Cannon parfaite. (sortie en salle: 6 novembre 2006)

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Lorsque son mari meurt subitement dans un accident, Marilyn, au désespoir, se rend au centre communautaire de sa banlieue bourgeoise de Boynton Beach, en Floride, afin d'assister à une rencontre d'endeuillés. Elle y fait la connaissance d'autres sexagénaires célibataires qui, à divers degrés, recherchent la compagnie d'autrui. Il y a Harry, playboy et amateur de sites de rencontres virtuels ainsi que son ami Jack, veuf depuis peu, terrifié à l'idée de se retrouver seul. Mais c'est Lois, coquette rêvant de romance passionnelle qui, tout en vivant une liaison avec un mystérieux bellâtre, montrera à Marilyn qu'il lui reste du bon temps à vivre, et que l'amour n'a pas d'âge.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans la continuité esthétique de DESPERATELY SEEKING SUSAN, de la même Susan Seidelman, mais à des années-lumières de son décor hip et underground, cette attachante peinture de milieu, inspirée des expériences vécues par la mère de la réalisatrice, constitue la quintessence du kitsch délibéré. Ainsi, les intérieurs des villas cossues de la banlieue où l'action se déroule déclinent toute la gamme des fuchsia. En outre, les personnages sont vêtus avec une ringardise et un manque de goût irrésistibles. La bande sonore abonde dans le même sens, pour donner à l'ensemble un agréable cachet rétro. Cela dit, la psychologie des personnages n'est pas toujours très bien approfondie, les dialogues manquent parfois d'esprit et l'ensemble frôle par moments la caricature. Il reste que la réalisation compétente et l'interprétation dynamique empêchent le film de basculer dans la complaisance parodique. En dame âgée qui refuse de vieillir, Dyan Cannon est d'ailleurs parfaite.

Texte : Natalia Wysocka

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