G.-B. 2005. Drame d'aventures de Sturla Gunnarsson avec Gerard Butler, Stellan Skarsgard, Sarah Polley. À la demande du roi des Danois, un chevalier suédois doit tuer un monstre qui terrorise les habitants du royaume. Adaptation d'un célèbre poème anonyme écrit au IXe siècle. Récit tortueux au rythme inégal. Réalisation compétente. Paysages grandioses. Interprétation grandiloquente.
À la demande du roi des Danois, un chevalier suédois doit tuer un monstre qui terrorise les habitants du royaume. Adaptation d'un célèbre poème anonyme écrit au IXe siècle. Récit tortueux au rythme inégal. Réalisation compétente. Paysages grandioses. Interprétation grandiloquente.
Considéré comme le premier poème épique de la littérature anglo-saxonne, «Beowulf», oeuvre anonyme du IXe siècle, mélange la chevalerie, le surnaturel et le sacré. Sturla Gunnarsson nous le raconte sur fond de magnifiques et fascinants paysages naturels de son Islande natale. Cela dit, sous ses dehors de drame shakespearien - dont il n'égale jamais le souffle et la grandeur -, BEOWULF & GRENDEL distille un certain ennui. D'une part, la folie meurtrière qui imprègne cette légende est neutralisée par une mise en scène tout au plus compétente et fonctionnelle. D'autre part, les acteurs, issus d'horizons différents, y jouent avec une grandiloquence gênante des personnages égarés, aux parcours tortueux. Le Suédois Stellan Skarsgard campe un angoissé à l'accent pâteux, entouré de l'Écossais Gerard Butler, peu convaincant en justicier, et de la Canadienne Sarah Polley, peu crédible en sorcière sensuelle.
Texte : André Lavoie