All. 2005. Drame fantastique de Uwe Boll avec Christian Slater, Tara Reid, Stephen Dorff. Un détective combat un scientifique qui veut libérer les forces du Mal à l'aide d'artefacts d'une ancienne civilisation. Scénario ennuyeux et sans originalité basé sur un jeu vidéo. Personnages schématiques. Effets-chocs noyés dans une mise en scène banale. Interprétation mécanique.
Un détective combat un scientifique qui veut libérer les forces du Mal à l'aide d'artefacts d'une ancienne civilisation. Scénario ennuyeux et sans originalité basé sur un jeu vidéo. Personnages schématiques. Effets-chocs noyés dans une mise en scène banale. Interprétation mécanique.
ALONE IN THE DARK puise dans le symbolisme clinquant et violent de l'univers virtuel du jeu vidéo dont il s'inspire. Il ne faut donc pas s'attendre à beaucoup de profondeur d'une telle production. Le réalisateur d'origine allemande Uwe Boll semble surtout fasciné par les possibilités des effets spéciaux, oubliant au passage que quelques effets-chocs ne peuvent pas maintenir constamment l'attention du spectateur. Le récit, mêlant paranoïa anti-gouvernementale et civilisations anciennes, ne suscite que l'ennui avec son éternel combat entre le Bien et le Mal, mettant en scène des monstres à la dentition semblable à celle de la créature d'ALIEN? Dans ce contexte, il apparaît bien difficile de s'attacher aux personnages, à la limite de la caricature, une impression renforcée par le jeu mécanique des interprètes, la palme de l'invraisemblance revenant à Tara Reid, archéologue au physique de mannequin adolescent. Christian Slater et Stephen Dorff, qui n'en sont pas à leur premier ratage, pourront ajouter celui-ci à leur collection.
Texte : André Lavoie