Anders Thomas Jensen conserve, d'un bout à l'autre du film, ce ton délicieusement féroce où la mièvrerie a rarement sa place (...) et encore moins les bondieuseries. Celles-ci ne cessent de se faire voler la vedette par des gestes d'une violence inouïe, et dans le contexte d'une comédie la chose relève pratiquement de la provocation.

• http://www.ledevoir.com/2007/07/14/150260.html

Avec des personnages manichéens, à la limite du stéréotype, le réalisateur pousse les situations jusqu'à leur paroxysme. Et, grossissant le trait pour mieux démontrer leur absurdité, il semble mettre en pièce la méchanceté, le crime, la religion, sans toutefois tomber dans le pamphlet anticlérical. Car des scènes fantastiques, sous-entendant une présence divine, sont intégrées sans rupture de ton.

• http://www.fichesducinema.com

Dans la verte campagne danoise, un pasteur bio-démocratique se voit confier des personnes difficiles (...). Il essaie de les réinsérer dans une société propre en ordre apparemment encore plus policée que notre îlot helvétique... Le plus pieux n'est pas toujours celui qu'on pense, les situations cocasses se succèdent, on lutte contre les corbeaux qui en veulent au fruit du beau vieux pommier de la cure. C'est un peu du Bergman light...

• http://www.cinefeuilles.ch

Multipliant les symboles (...), Jensen livre une fable religieuse féroce, politiquement très incorrecte. D'autant plus incorrecte que, malgré un second degré omniprésent, (...) ADAM'S APPLES n'en conserve pas moins un schéma classique de conte édifiant. (...) Grâce à deux des meilleurs acteurs danois du moment, (...) Jensen pose en tout cas une nouvelle pierre à son univers, où l'humour noir le dispute à la fausse naïveté.

• http://www.lalibre.be

Le récit, certes convenu, emprunte la forme d'une comédie où le grotesque léger se marie avec une ironie pince-sans-rire qui fait parfois mouche. Pour corser le tout, le scénariste-réalisateur a fait du pasteur un personnage monstrueux, au bord de la folie, capable d'ignorer le réel s'il se révèle trop pénible. (...) Pour cette trouvaille qui relève d'une veine tant humoristique que philosophique, le film vaut un petit détour.

• http://www.lemonde.fr

Après LES BOUCHERS VERTS, (...) Jensen récidive dans l’humour incorrect. Un pasteur plein d’entrain (...) accueille d’anciens taulards, dont un facho à l’intelligence bovine, pour les remettre dans le droit chemin. L’immense pommier du jardin, que tout le monde doit bichonner, déchaîne les passions et entraîne le film vers un absurde débridé. Voir le crâne rasé se transformer en sauveteur et le pasteur en inquisiteur (...) est assez jouissif.

• http://www.telerama.fr