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Une Femme honorable (A Good Woman)

G.-B. 2004. Comédie de moeurs de Mike Barker avec Helen Hunt, Scarlett Johansson, Mark Umbers. Dans les années 1930, une Américaine sans fortune débarque sur la côte italienne et jette son dévolu sur le riche époux d'une compatriote naïve. Adaptation libre et ankylosée d'une pièce d'Oscar Wilde. Scénario laborieux axé sur les quiproquos. Mise en scène sans ampleur. Beaux décors. H. Hunt peu crédible.

Général
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Une Femme honorable (A Good Woman)

Général Général

G.-B. 2004. Comédie de moeurs de Mike Barker avec Helen Hunt, Scarlett Johansson, Mark Umbers.

Dans les années 1930, une Américaine sans fortune débarque sur la côte italienne et jette son dévolu sur le riche époux d'une compatriote naïve. Adaptation libre et ankylosée d'une pièce d'Oscar Wilde. Scénario laborieux axé sur les quiproquos. Mise en scène sans ampleur. Beaux décors. H. Hunt peu crédible.

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Réalisation :
Au début des années 1930, Madame Erlynne, une Américaine sans fortune, débarque sur la côte italienne. Bien connue pour conquérir les riches époux de ses rivales, elle jette son dévolu sur Robert Windermere, un compatriote marié à la naïve Meg. Courtisée par Lord Darlington, cette dernière ignore tout des visites que son époux rend à Madame Erlynne, des sommes importantes qu'il lui verse, et des rumeurs d'adultère qui s'amplifient au sein de leur cercle formé de riches et oisifs Anglo-Saxons. Au cours d'une soirée donnée pour son anniversaire, Meg, qui vient d'apprendre la présumée infidélité de son mari, le quitte pour Lord Darlington.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette adaptation de «Lady Windermere's Fan», pièce d'Oscar Wilde créée en 1890 et campée dans la haute société londonienne, n'en a finalement conservé que l'alibi principal. Cela dit, si Mike Barker exploite plutôt bien les décors de la côte amalfitaine, il maîtrise moins bien les subtilités de l'esprit wildien, ici réduit à un inventaire de bons mots glanés dans l'oeuvre entière de l'auteur. Il en résulte une impression artificielle, aggravée par deux autres facteurs. D'abord, l'emploi malvenu d'Helen Hunt, qui ne possède pas le sex-appeal qu'exige le personnage. Ensuite, le traitement sonore fabriqué, où s'emmêlent la musique entêtante et les voix post-synchronisées des acteurs, sans égard pour l'acoustique des décors. Alors qu'on s'attendait à un film d'époque raffiné dans l'esprit des productions de James Ivory, on se retrouve devant une oeuvre de l'envergure des téléfilms exotiques et compassés inspirés des romans d'Agatha Christie. Et comme dans ces derniers, les interprètes n'ont rien à se reprocher.

Texte : Martin Bilodeau

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