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Un Miracle pour Ralph (Saint Ralph)

Can. 2004. Comédie dramatique de Michael McGowan avec Adam Butcher, Campbell Scott, Gordon Pinsent. Dans les années 1950 à Hamilton, un garçon de 14 ans croit que sa victoire au marathon de Boston pourra tirer sa mère d'un profond coma. Récit assez bien mené quoique truffé de clichés et de bons sentiments. Traitement calqué sur les méthodes hollywoodiennes. Réalisation convenue et peu assurée. Interprétation valable.

Général
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Un Miracle pour Ralph (Saint Ralph)

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Can. 2004. Comédie dramatique de Michael McGowan avec Adam Butcher, Campbell Scott, Gordon Pinsent.

Dans les années 1950 à Hamilton, un garçon de 14 ans croit que sa victoire au marathon de Boston pourra tirer sa mère d'un profond coma. Récit assez bien mené quoique truffé de clichés et de bons sentiments. Traitement calqué sur les méthodes hollywoodiennes. Réalisation convenue et peu assurée. Interprétation valable.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Élève d'une école catholique de Hamilton en 1953, Ralph, 14 ans, semble essentiellement préoccupé par la masturbation et les diverses façons de reluquer les filles. Orphelin de père, il vit seul chez lui depuis l'hospitalisation de sa mère, atteinte d'une grave maladie. Aussi est-il bouleversé lorsqu'après l'avoir vue sombrer dans un profond coma, il entend que seul un miracle pourrait la sauver. Déterminé, Ralph espère accomplir ce miracle en gagnant le marathon de Boston. Bien que piètre athlète, l'adolescent trouve un allié en la personne du Père Hibbert, un ancien coureur qui accepte de l'entraîner dans son équipe de cross-country. Mais en découvrant que Ralph vit sans tuteur depuis quelque temps, le directeur de l'école, le Père Fitzpatrick, s'oppose fermement à son départ pour Boston.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce film de Michael McGowan semble témoigner du rapport parfois inconfortable qu'entretient le cinéma canadien-anglais avec celui de nos voisins du sud. Hormis quelques éléments de couleur locale (architecture, foi catholique de certains personnages, un certain sens de l'humour), SAINT RALPH calque manifestement les conventions des drames sportifs hollywoodiens, dont ROCKY reste le modèle. Le héros, d'abord bon à rien, trouve son salut dans un entraînement qui suit docilement le parcours habituel qui va de l'abattement au triomphe. Évidemment, c'est envers et contre tous qu'il se rendra à Boston. Le spectateur aura même droit, en fin de parcours, au discours édifiant d'un ami du protagoniste sur l'importance de la détermination et de la foi. Si le récit est bien mené, sans temps morts, il est malheureusement desservi par une mise en scène convenue et peu assurée. Néanmoins, les interprètes principaux parviennent à livrer des performances valables.

Texte : Jean-Philippe Gravel

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