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The Ringer

É.-U. 2004. Comédie de Barry W. Blaustein avec Johnny Knoxville, Katherine Heigl, Brian Cox. Pour financer une coûteuse chirurgie, un homme s'inscrit aux Jeux Olympiques spéciaux en se faisant passer pour un attardé mental. Sujet potentiellement provocateur désamorcé par un traitement gentil et moralisateur. Humour rarement inspiré. Réalisation anonyme. J. Knoxville peu convaincant.

Général
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The Ringer (The Ringer)

Général Général

É.-U. 2004. Comédie de Barry W. Blaustein avec Johnny Knoxville, Katherine Heigl, Brian Cox.

Pour financer une coûteuse chirurgie, un homme s'inscrit aux Jeux Olympiques spéciaux en se faisant passer pour un attardé mental. Sujet potentiellement provocateur désamorcé par un traitement gentil et moralisateur. Humour rarement inspiré. Réalisation anonyme. J. Knoxville peu convaincant.

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Modeste employé de bureau, Steve Barker obtient une promotion qui l'oblige toutefois à congédier le concierge Stavi, un immigrant illégal. Pour ne pas heurter sa sensibilité, Steve décide plutôt de l'employer à son domicile, où le pauvre homme se coupe trois doigts en tondant la pelouse. Afin de payer la coûteuse chirurgie réparatrice, Steve s'inscrit aux Jeux Olympiques spéciaux en se faisant passer pour un attardé mental, tandis que son oncle Gary, lui-même très endetté, parie une forte somme sur la victoire de son neveu contre Jimmy, le champion des épreuves d'athlétisme. Sous le nom de Jeffy, Steve réussit à berner Lynn Sheridan, une charmante bénévole. Mais il est percé à jour par les autres concurrents, qui gardent le secret afin de favoriser sa victoire contre l'arrogant Jimmy.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Il n'est guère étonnant d'apprendre que THE RINGER a été produit par les frères Farrelly, bien connus pour leur propension à se payer la tête des handicapés de tout acabit dans leurs propres films (SHALLOW HAL, STUCK ON YOU). La présente comédie a cependant reçu l'aval des organisateurs des Jeux Olympiques spéciaux et les rôles des athlètes sont tenus par de vrais handicapés intellectuels, lesquels donnent dans l'autodérision avec un aplomb rafraîchissant. Hélas, le message d'acceptation et d'intégration qui en découle induit un traitement gentillet et moralisateur, lequel désamorce le potentiel provocateur de l'affaire. Presque tous les gags tombent à plat et la réalisation manque autant de personnalité que de rythme. Quant à l'ex-«Jackass» Johnny Knoxville, il n'est guère convaincant dans le rôle du faux déficient mental.

Texte : Louis-Paul Rioux

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