Aust. 2004. Drame d'horreur de Greg McLean avec Nathan Phillips, Cassandra Magrath, Kestie Morassi. Dans une région sauvage de l'Australie, trois jeunes touristes sont enlevés et torturés par un meurtrier psychopathe. Intrigue minimaliste générant plusieurs moments de forte tension. Exploitation de violences cruelles. Réalisation brute d'une redoutable efficacité. Interprétation convaincante.
Dans une région sauvage de l'Australie, trois jeunes touristes sont enlevés et torturés par un meurtrier psychopathe. Intrigue minimaliste générant plusieurs moments de forte tension. Exploitation de violences cruelles. Réalisation brute d'une redoutable efficacité. Interprétation convaincante.
Certains films d'horreur culte, plus particulièrement ceux réalisés dans les années 1970, n'ont de cesse d'inspirer une nouvelle génération de cinéastes. Ceux-ci, en effet, tournent le dos au fantastique gavé d'effets numériques pour privilégier un retour à l'horreur pure et dure des TEXAS CHAINSAW MASSACRE et autres HILLS HAVE EYES. Tous ces films ont en commun la confrontation de gens ordinaires, habituellement jeunes et urbains, à des ruraux psychopathes, meurtriers et sadiques. WOLF CREEK s'inscrit dans cette veine et revendique cette parenté. L'intrigue minimaliste, supposément inspirée de faits réels, génère plusieurs moments de forte tension et donne libre cours à une exploitation en règle de violences très cruelles. De fait, les humains dans cette histoire sont souvent assimilés à du simple gibier. D'un style brut et cru, la réalisation s'avère d'une redoutable efficacité et l'interprétation ne manque pas de conviction.
Texte : Martin Girard