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Sept fois la chance (Seven Times Lucky)

Can. 2004. Drame policier de Gary Yates avec Kevin Pollak, Liane Balaban, Jonas Chernick. Un escroc sans envergure ayant perdu une importante somme d'argent aux courses est trahi par son associée, une jeune pickpocket ambitieuse. Film noir respectant avec ingéniosité les règles du genre. Intrigue réservant quelques surprises. Mise en scène aux effets contrastés. Interprétation solide de K. Pollak.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Sept fois la chance (Seven Times Lucky)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Can. 2004. Drame policier de Gary Yates avec Kevin Pollak, Liane Balaban, Jonas Chernick.

Un escroc sans envergure ayant perdu une importante somme d'argent aux courses est trahi par son associée, une jeune pickpocket ambitieuse. Film noir respectant avec ingéniosité les règles du genre. Intrigue réservant quelques surprises. Mise en scène aux effets contrastés. Interprétation solide de K. Pollak.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Récompenses
À la veille de Noël, Harlan, un escroc sans envergure, perd 10 000 dollars aux courses de chevaux. Or, cette somme appartenait à sa patronne Eddie, spécialisée dans le recel de bijoux. Harlan travaille depuis peu avec Fiona, une jeune pickpocket ambitieuse, et n'est d'ailleurs pas insensible à ses charmes. Sonny, son autre partenaire, lui propose une affaire de montres en or, qui pourrait justement lui permettre de rembourser l'argent qu'il doit à Eddie. Mais la transaction tourne mal et Fiona en profite pour dérober les montres. Découvrant qu'il s'est fait rouler par ses associés, Harlan décide de se venger, tout en essayant de récupérer son argent et de retrouver la confiance d'Eddie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le jeune cinéaste d'origine montréalaise Gary B. Yates s'est donné le défi de transformer Winnipeg en repaire de petits gangsters dans SEVEN TIMES LUCKY, son premier long métrage. Le contexte décrit n'a vraiment rien d'idyllique, alignant les édifices en ruines, les hôtels bas de gamme et les ruelles sales et obscures. Ce décor plutôt miteux devient le reflet de cette faune étrange dont le récit s'amuse à entremêler les destinées, réservant quelques bonnes surprises et autant de revirements de situations. L'auteur réussit à capter notre attention en respectant les règles du film noir tout en multipliant les effets de contrastes. L'action se déroule peu de temps avant Noël, donnant aux décorations d'un goût douteux et aux chansons de circonstance un aspect volontairement ironique. De plus, le cinéaste superpose des éléments (voitures, costumes, etc.) de toutes les époques et de tous les styles, transformant l'ensemble en une sorte de bric-à-brac intemporel. Cantonné depuis longtemps dans les seconds rôles de truands, l'acteur américain Kevin Pollak en trouve un autre à sa mesure, et de premier plan, passant avec aisance du perdant sympathique au brigand impitoyable.

Texte : André Lavoie

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