
Sept fois la chance (Seven Times Lucky)



Sept fois la chance (Seven Times Lucky)
L'avis de Mediafilm
Le jeune cinéaste d'origine montréalaise Gary B. Yates s'est donné le défi de transformer Winnipeg en repaire de petits gangsters dans SEVEN TIMES LUCKY, son premier long métrage. Le contexte décrit n'a vraiment rien d'idyllique, alignant les édifices en ruines, les hôtels bas de gamme et les ruelles sales et obscures. Ce décor plutôt miteux devient le reflet de cette faune étrange dont le récit s'amuse à entremêler les destinées, réservant quelques bonnes surprises et autant de revirements de situations. L'auteur réussit à capter notre attention en respectant les règles du film noir tout en multipliant les effets de contrastes. L'action se déroule peu de temps avant Noël, donnant aux décorations d'un goût douteux et aux chansons de circonstance un aspect volontairement ironique. De plus, le cinéaste superpose des éléments (voitures, costumes, etc.) de toutes les époques et de tous les styles, transformant l'ensemble en une sorte de bric-à-brac intemporel. Cantonné depuis longtemps dans les seconds rôles de truands, l'acteur américain Kevin Pollak en trouve un autre à sa mesure, et de premier plan, passant avec aisance du perdant sympathique au brigand impitoyable.
Synopsis

Année
2004Genre
Drame policierOrigine
Canada